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Légumes : Des augmentations de prix à prévoir en raison des températures actuelles

La crise des légumes et des fruits au Maroc persiste et semble s’aggraver en raison des températures anormalement élevées en ce mois d’octobre. Après un premier semestre de 2023 marqué par des hausses de prix et des protestations de la population, la situation semble perdurer.

Les informations météorologiques actuelles ne rassurent ni la population ni les producteurs. Les indicateurs révèlent que le mois de septembre a été particulièrement chaud, et cette tendance se poursuit en octobre.

De plus, le Maroc connaît depuis deux ans une période de sécheresse qui a affecté diverses cultures, réduit les niveaux des barrages à des niveaux critiques, et suscité des inquiétudes au sein des autorités. En réponse à cette situation, des plans d’urgence à moyen et long terme ont été mis en place.

En attendant la construction de stations de dessalement de l’eau dans les régions touchées par le stress hydrique, les autorités ont entrepris des travaux pour dévier l’eau de certaines rivières vers les zones urbaines, comme c’est le cas avec l’Oued Sebou, dont une partie du débit est destinée à alimenter Rabat et Casablanca.

Ces facteurs ont conduit à une situation critique qui a eu un impact direct sur les prix des fruits et des légumes, affectant le pouvoir d’achat des Marocains. Parfois, les prix au kilo ont triplé, notamment pour des produits de base tels que la tomate, les oignons et la pomme de terre.

Ces trois légumes devraient connaître de nouvelles augmentations, du moins pour le prochain mois, en raison des conditions météorologiques défavorables. De nombreux autres produits, y compris les fruits, sont également concernés.

Sur les marchés de gros, les prix sont déjà élevés, avec par exemple un cageot de tomates de 30 kilos dont le prix a doublé, se situant entre 150 et 300 dirhams selon les producteurs. Les consommateurs ressentent la pression sur leur budget alimentaire, avec des hausses de prix d’au moins 5 dirhams par kilo en incluant les marges des revendeurs et les coûts de transport.

Face à cette flambée des prix et à leur variation d’un point de vente à l’autre, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du marché de gros, avec l’instauration de normes strictes pour prévenir les surenchères.

Des interrogations se posent également quant à la quantité de légumes exportés alors que le marché local traverse une crise. Les acteurs de l’industrie agricole rejettent l’idée que les exportations soient la cause des hausses de prix et, au contraire, se plaignent de restrictions à l’exportation de légumes tels que les oignons et les pommes de terre.

Source :fr.hespress.com

 

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