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Substances indésirables dans les protections périodiques : marques et risques

Récemment, une analyse comparative a révélé la présence de contaminants potentiellement nuisibles dans diverses protections périodiques, des serviettes hygiéniques aux tampons. Mais comment se fait-il que même certaines marques de coton biologique affichent des traces de contaminants ?

Les Coupables cachés dans vos protections périodiques

La sécurité des protections périodiques suscite des questions après une enquête réalisée par le magazine « 60 millions de consommateurs » en partenariat avec l’Agence de la transition écologique (ADEME). Cette enquête a porté sur 24 références de produits, et il s’est avéré qu’un quart d’entre elles contiennent des contaminants potentiellement cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques, voire des perturbateurs endocriniens.

Mais d’où proviennent ces contaminants ? Plusieurs sources ont été identifiées. Par exemple, la culture du coton peut introduire des résidus de pesticides tels que le glyphosate. Les procédés de fabrication et les composants utilisés pendant la fabrication, tels que le triclosan ou le formaldéhyde, sont également des sources potentielles. De plus, les conditions de stockage peuvent introduire d’autres contaminants, tels que les dioxines.

Pas de panique, les niveaux de contamination ne sont pas préoccupants

Des échantillons de tampons ont révélé la présence de glyphosate et de l’un de ses métabolites, l’AMPA. Quant aux tampons des marques Tadam’, Saforelle, Nett 100 % bio et Natracare, ils contenaient de la dioxine. Cependant, aucune trace de contaminants n’a été détectée dans les tampons des marques Les Petites Choses, Doulys et Carrefour Soft 100 % coton.

Dans le cas des serviettes hygiéniques, le laboratoire a trouvé des composés halogénés, appelés AOX, qui peuvent résulter du blanchiment au chlore. Ces composés ont été découverts dans les serviettes Nana, Auchan, et Love & Green. En revanche, les serviettes Always Nature 100 % bio et U nature ne présentaient pas de composés indésirables.

Bien que la présence de ces contaminants ait été confirmée, la plupart des marques ont souligné que les niveaux détectés demeuraient en deçà des seuils préoccupants. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), à ces niveaux de contamination, ces contaminants ne représenteraient pas de risque majeur pour la santé.

Source : Consoglobe.com

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