Les défis importants attendant le nouveau Wali Mhidia à Casablanca-Settat

La nomination récente de Mohamed Mhidia en tant que wali de la région de Casablanca-Settat a suscité des attentes élevées parmi les habitants de la région. Cependant, la liste des enjeux pressants auxquels il fera face est considérable. Peut-il reproduire à Casablanca les succès déjà remportés dans le Nord et à Rabat ? C’est la question qui se pose alors que l’on examine les dossiers critiques qui demanderont son attention, comme rapporté dans un article d’Al Ahdath Al Maghribia.
La nomination de Mhidia a été accueillie avec espoir, basée sur ses réussites antérieures dans d’autres régions où il a officié. En tant qu’homme d’État prônant la proximité, la rigueur et la diplomatie, sa mission à Casablanca s’annonce cruciale. La région est confrontée à des problèmes urbanistiques persistants, des retards dans la réalisation de projets et une atmosphère propice aux conflits. L’article souligne que, compte tenu de son historique, Mhidia est bien positionné pour relever ces défis.
La région attend la concrétisation de projets de développement stratégiques, certains lancés selon les directives royales. La perspective de la Coupe du monde 2030 au Maroc impose également un nouvel élan pour garantir que la métropole soit prête pour l’événement. Mhidia devra également s’attaquer aux lobbies fonciers et relancer des chantiers entravés par des conflits entre élus et responsables locaux.
Parmi les projets prioritaires, la méga-station de dessalement d’eau de mer, d’une capacité de 300 millions de m3 par an, est mentionnée. Les travaux devraient débuter, et l’unité devrait être opérationnelle d’ici 2026. Un autre projet clé est celui de la cité des métiers et des compétences, avec un investissement évalué à plus de 600 millions de dirhams. La résolution des problèmes liés à la gestion déléguée de certains services publics, notamment la distribution d’eau et d’électricité, est également soulignée.
En résumé, Mohamed Mhidia est confronté à des défis complexes tels que la gestion des infrastructures routières, la réalisation des chantiers du plan de développement régional 2022-2027, et la question délicate de la nouvelle décharge. La question demeure : pourra-t-il reproduire à Casablanca-Settat les succès qu’il a déjà remportés dans le Nord et à Rabat-Salé-Kénitra?