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Une envolée en vue des prix des volailles au Maroc

La chaleur et la spéculation pointées du doigt

Les experts annoncent une hausse imminente des prix des volailles au Maroc, suscitant des préoccupations majeures parmi les éleveurs. Ils demandent une intervention rapide des autorités et une enquête sur les pratiques spéculatives.

Cette augmentation est attribuée à une combinaison de facteurs économiques, spéculatifs et climatiques. La situation exige une action urgente pour stabiliser le marché et soutenir les éleveurs, afin de garantir l’approvisionnement des ménages marocains en volailles.

L’Association nationale des éleveurs de poulets de chair (ANPC) a exprimé ses inquiétudes face à la hausse des coûts des matières premières nécessaires à la production de volailles. Cette situation survient peu après une rencontre avec le Conseil de la concurrence. L’ANPC avertit que ces augmentations entraîneront une hausse des prix du poulet, un aliment de base, surtout en été où les températures élevées compliquent l’élevage.

Les éleveurs appellent à une intervention des autorités pour enquêter sur les pratiques des entreprises productrices de matières premières. Ils dénoncent le maintien de prix élevés localement malgré une baisse des prix sur le marché mondial, ce qui exacerbe les difficultés des éleveurs.

Les températures estivales augmentent les coûts d’élevage des volailles, ajoutant une pression supplémentaire sur les producteurs et contribuant à la hausse des prix. Les petits et moyens éleveurs, déjà fragilisés par les coûts élevés, risquent des pertes supplémentaires menaçant la viabilité de leurs activités. Cela pourrait réduire l’offre de volailles sur le marché.

Pour les consommateurs, notamment ceux à faible revenu, l’augmentation des prix réduit le pouvoir d’achat et pourrait entraîner un changement vers des aliments moins nutritifs et moins chers. La situation crée une instabilité sur le marché de la volaille, avec une offre réduite face à une demande constante ou croissante, pouvant provoquer des pénuries et une volatilité accrue des prix. Cette situation pourrait également encourager l’importation de volailles, affectant ainsi la production locale.

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