Aïd Al-Adha, l’engraissement des moutons a déjà commencé
À l’approche de l’Aïd Al-Adha, les éleveurs de bétail ont lancé l’opération d’engraissement des moutons, une pratique essentielle visant à optimiser la commercialisation et à garantir un rendement financier satisfaisant, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
Une activité industrielle au service du marché
Assimilé à un processus industriel intégré, l’engraissement repose sur une alimentation ciblée permettant de transformer les ovins en bêtes robustes et bien en chair. Ce cycle, qui s’étale sur trois à quatre mois, s’inscrit dans une logique de compétitivité sur le marché pour répondre aux critères du sacrifice rituel.
Le gouvernement, soucieux du bon déroulement de l’Aïd, envisage plusieurs mesures d’accompagnement afin d’atténuer l’impact des fluctuations du marché sur les consommateurs.
Des importations pour stabiliser l’offre
Face aux défis du secteur, l’exécutif mise sur l’augmentation des importations de bétail et le renforcement de la production locale. Il explore aussi la diversification des fournisseurs internationaux afin de garantir un équilibre entre l’offre et le pouvoir d’achat des citoyens.
Dans cette optique, le Maroc a autorisé l’importation de moutons australiens, réputés pour la qualité de leur viande, leur fiabilité sanitaire et leur absence de maladies.
Traçabilité et normes sanitaires renforcées
Pour assurer un contrôle rigoureux du cheptel, l’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires) s’apprête à déployer une opération d’identification des ovins et caprins.
Chaque animal destiné au sacrifice portera un anneau jaune mentionnant « Aïd Al-Adha » et un numéro de série unique, garantissant ainsi sa traçabilité et sa conformité aux normes sanitaires.
