Les marques suivent la tendance du phénomène « starter pack »

Depuis quelques jours, le réseau social professionnel LinkedIn voit fleurir une nouvelle tendance visuelle : le « starter pack ». Il ne s’agit pas ici d’une série d’outils pour débutants, mais plutôt de portraits ludiques générés par intelligence artificielle, mettant en scène un personnage à son image, entouré de ses objets fétiches. Un concept auquel les marques n’ont pas tardé à se prêter, entre promotion de leurs produits et valorisation de leurs équipes.
Le principe est simple : à partir d’une photo, l’utilisateur renseigne quelques éléments emblématiques de sa personnalité ou de son quotidien – métier, passions, objets symboliques. L’intelligence artificielle, souvent ChatGPT, se charge ensuite de générer une figurine numérique glissée dans un packaging façon jouet sous blister. Une création unique, mais souvent ornée d’accessoires récurrents : ordinateur portable, smartphone, casque audio ou tasse de café.
Alors que les images façon Studio Ghibli perdaient déjà en popularité, ce nouveau format a su captiver les actifs du secteur tertiaire. Sur LinkedIn, les publications se multiplient, chaque profil tentant d’afficher sa singularité… dans une tendance désormais bien balisée.
Les marques ne ratent pas le coche
Signe que la tendance dépasse le simple cadre personnel, de nombreuses entreprises s’en emparent à leur tour. Objectif : renforcer leur image de marque, engager leurs salariés ou séduire de nouveaux clients.
Carrefour, par exemple, a créé une série de « starter packs » représentant les métiers présents dans ses magasins : boucher, boulangère, poissonnier, ou encore directrice de magasin. Une manière originale de mettre en avant les collaborateurs et de valoriser la diversité des postes en interne.
Du côté de Basic Fit, la communication cible davantage les clients. La chaîne de salles de sport s’adresse aux novices en dressant la liste des indispensables pour bien commencer l’entraînement. Une invitation à franchir le pas, accessoires en main.
Quand l’humour et le produit s’invitent
Certaines marques jouent la carte du produit pur, comme Ikea, qui a composé un « starter pack » d’objets iconiques (sac bleu, étagère Billy…), sans personnage, mais avec un clin d’œil à son univers bien reconnaissable.
Vichy, pour sa part, adopte une approche plus ciblée, en créant différents profils clients, chacun accompagné des soins adaptés de la marque. Une personnalisation poussée qui lie habilement storytelling et marketing.
Et puis il y a Lidl, qui détourne la tendance avec humour à l’occasion de Pâques. Son « Starter Pâques » met en avant ses chocolats saisonniers, jouant sur les mots pour mieux attirer l’attention.
Qu’il s’agisse de valoriser les collaborateurs, de fidéliser les clients ou de faire sourire, le « starter pack » devient en quelques clics un nouveau terrain de jeu créatif pour les marques sur LinkedIn.
Source: Strategies.fr