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Volaille contaminée: la FISA rassure face aux rumeurs

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) a réagi avec fermeté à des rumeurs diffusées récemment sur les réseaux sociaux, faisant état d’un prétendu embargo chinois sur les produits avicoles marocains. Dans un communiqué officiel, l’organisation dénonce des allégations infondées et rétablit les faits, tout en assurant de la parfaite gestion sanitaire de la maladie de Newcastle.

Une fausse information sans base commerciale

Selon la FISA, les informations laissant entendre que la Chine aurait suspendu l’importation de volailles marocaines relèvent de la pure spéculation. Elle précise qu’aucun accord commercial n’a jamais été conclu entre les deux pays dans ce domaine, et qu’aucune exportation marocaine vers la Chine n’a jamais eu lieu. Par conséquent, l’idée même d’un embargo est, selon la Fédération, « sans objet ».

La maladie de Newcastle rapidement contenue

En réponse aux inquiétudes sanitaires ayant nourri ces rumeurs, la FISA confirme qu’un foyer isolé de maladie de Newcastle a été détecté en février 2024 dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Toutefois, elle souligne que la situation a été rapidement maîtrisée grâce à l’intervention des services vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), conformément aux protocoles sanitaires en vigueur.

Une maladie animale sans danger pour l’humain

Tout en reconnaissant la gravité de cette affection virale pour les élevages – qui provoque des troubles respiratoires, neurologiques et une baisse de la ponte – la FISA insiste sur le fait que la maladie de Newcastle ne présente aucun risque pour la santé humaine. Les viandes et œufs issus de la filière restent parfaitement propres à la consommation, précise-t-elle, en appelant à ne pas céder à la panique.

Un historique de vigilance sanitaire

Ce n’est pas la première fois que le Maroc fait face à cette pathologie. En 2018, une épidémie similaire avait conduit à la mise en place d’un vaste plan sanitaire comprenant des mesures de surveillance renforcée et de vaccination obligatoire, aussi bien pour les exploitations industrielles que familiales. Ces dispositifs continuent d’encadrer les élevages et illustrent l’approche proactive des autorités sanitaires nationales.

La Fédération critique l’inaction des autorités

Malgré ces clarifications, la FISA déplore un certain manque de réactivité de la part des pouvoirs publics face à la propagation de ces fausses informations. Elle appelle à une communication plus efficace pour éviter que des rumeurs sans fondement ne nuisent à la filière avicole, déjà soumise à de nombreuses pressions économiques.

Avec Al Ahdath Al Maghribia

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