
Décidément le secteur automobile n’en fait pas de connaître des rebondissements judiciaires. Et comme par hasard, il s’agit le plus souvent de marques asiatiques. Après les déboires Kia (qui semble aujourd’hui sortie de crise), c’est autour de la marque Suzuki. La japonaise semble connaître de sérieuses difficultés, financières notamment et donc forcément d’image et de service rendu au consommateur.
En effet, l’entreprise détenant la marque au Maroc est opposée à la Société Générale dans une affaire de recouvrement de dettes (plus de détails sur https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ENTREPRISES/175517-Suzuki-Maroc-le-fonds-de-commerce-sera-vendu-par-voie-de-justice.html).
Il semble aujourd’hui que la distribution au Maroc sera reprise par le groupe CFAO. Mais une question se pose tout de même : comment fait-on pour laisser une entreprise en difficulté commercialiser en toute sérénité des véhicules qui ne coûtent pas moins de 100.000 dirhams en moyenne?
Il est très probable que les consommateurs n’achèteraient pas par exemple un SUV Suzuki en 2011 ou 2012 s’ils savaient su que le concessionnaire est sur le point de fermer!
L’affaire Suzuki n’est pas sans rappeler le cas plus grave des voitures chinoises qui ont tout bonnement disparu de la circulation laissant sans service après vente des milliers de consommateurs ayant eu la mauvaise idée d’y croire!
Faut-il aller jusqu’à engager la responsabilité, du moins morale, de l’ensemble des acteurs de ce marché lorsqu’une marque est défaillante de la sorte?