Change flexible: El Alamy aurait sauvé le dirham
Beaucoup de craintes et d’appréhensions ont accompagné le passage du Maroc a un système de change flexible, fin 2017.
La crainte majeure était en effet de voir la devise nationale s’effondrer face aux monnaies étrangères leaders, dollar et euro notamment.
Or, il semble que c’est le contraire qui s’est produit. Le dirham a non seulement résisté mais, mieux, il s’est payé le luxe de se bonifier devant ses monnaies de référence.
Derrière ce comportement pour le moins surprenant (agréablement bien sûr), figure le nom de Moulay Hfid El Alamy, en sa qualité de patron de Saham.
En effet, analysant ce phénomène dans son édition du jour, L’Economiste cite la transaction entre Saham et Sanlam qui aurait injecter plus d’un milliard de dollars dans les réserves en devises du royaume.
Devant le tarissement des IDE, et des dons du golfe, une telle manne a été plus que salutaire.
Pour rappel, cette transaction a soulevé plus d’une polémique notamment autour d’une exonération fiscale (de droits d’enregistrement) taillée sur mesure pour Saham, lui ayant permis de bénéficier d’un pactole de 400 millions de dirhams de « remises ».
Avec cette nouvelle donne de stabilisation du change, on découvre un côté positif, d’un point de vue intérêt public, au deal.