La bancarisation au Maroc, bien qu’en progression continue, demeure modeste compte tenu des potentialités nationales et comparativement aux performances réalisées, dans ce domaine, par certains pays de niveau de développement comparable. En chiffres, le taux de bancarisation est passé de 24% en 2004 à 71% à fin 2017.
D’après Omar Sebban, un expert financier, l’importance du secteur informel et les difficultés d’accès aux services financiers sont les principaux freins quant à la bancarisation au Maroc.
Explosion des GAB
L’implantation bancaire s’est accélérée quant à elle, durant les deux dernières décennies. De 1.805 en 2001, le nombre de guichets automatiques s’est accru pour atteindre 7.025 GAB à fin 2017. L’évaluation par densité bancaire démontre qu’on est passé de moins d’un guichet pour 10.000 habitants en début de l’année 2000 à deux guichets en 2018. Pour leur part, les banques participatives, lancées en 2017, ont démarré leur activité au 2ème semestre avec l’ouverture de 44 agences à fin 2017. Dans un contexte de digitalisation des services bancaires et d’usage croissant de la technologie, le rythme d’évolution du réseau bancaire a été ralenti revenant à 1,7% en 2017 contre 2,3% en 2016, 3,8% en 2015 et 9% en moyenne au cours de la période 2007/2016.
Et du nombre de comptes bancaires
Le nombre global des comptes ouverts auprès des banques s’est élevé à 10 millions en 2004 compte tenu de ceux de Barid Al Maghrib. A fin 2018, on compte plus de 27,5 millions de comptes bancaires ouverts chez les banques commerciales avec une hausse annuelle de près de 6,4% en 2017 et de 4,9% en 2016. Pour les banques participatives, le nombre s’est établi à environ 27.000 comptes à fin 2017 et 52.000 en 2018. D’après une étude Bank Al Maghrib, selon les tranches d’âge et sur la base des données de la Centrale des Comptes Bancaires, les
personnes âgées entre 15 et 24 ans détiennent à hauteur de 23% un compte bancaire. Les catégories plus âgées détiennent au moins un compte bancaire à hauteur de 65% pour la population ayant la tranche d’âge entre 25 et 59 ans et 72% pour celle âgée de plus de 60 ans.
C’est une vraie bancarisation de base (cc) et rès peu de services financiers offerts. Nos banques ne prennent aucun, sauf calculé au centime près. Le service bancaire reste artisanal avec de taux d’intérêt largement à l’avantage des banquiers.
Le manque de liquidités ces derniers temps avant les fêtes, montre bien
La limite des banques marocaines à faire face à la réalité avec un dirham fort l économie va empatir !!
Je préfère garder la devise étrangère !!!