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Le gouvernement Akhannouch fait face à une escalade de protestations contre la hausse des prix

Les principales centrales syndicales critiquent le gouvernement pour son inaction face à la cherté de la vie et l'avertissent des tensions qui pourraient en résulter.

Les centrales syndicales ont intensifié leurs critiques contre le gouvernement Akhannouch en raison de la hausse des prix qui s’accentue pendant le mois de Ramadan. Un syndicat appelle à protéger le pouvoir d’achat, un autre brandit la menace de l’escalade, tandis qu’un troisième met en garde le gouvernement contre la gravité de la situation économique et sociale.

L’UMT a dénoncé la poursuite de la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires, des biens de consommation et des services, rejetant l’argumentation du gouvernement selon laquelle l’envolée de l’inflation est causée par les fluctuations internationales et la crise énergétique. Dans un communiqué publié le 5 avril, l’UMT a appelé le gouvernement à prendre des mesures, telles que l’annulation progressive de la TVA sur les produits essentiels, la réduction de la taxe intérieure de consommation (TIC) et de l’impôt sur le revenu (IR), ainsi qu’une augmentation générale des salaires. Le syndicat a exprimé son inquiétude quant aux conditions socio-économiques de la population, qui laissent présager une tension sans précédent.

La Confédération démocratique du travail a appelé à faire de la manifestation du 1er mai une étape de protestation contre le gouvernement en raison de l’inflation et de la dégradation du pouvoir d’achat. Avant cela, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc, Ennâm Mayara, avait critiqué la passivité du gouvernement face à cette inflation galopante, affirmant que les Marocains ne veulent pas seulement que la maîtrise des prix soit annoncée à la télévision, mais qu’elle se concrétise sur le terrain, dans les marchés et les souks.

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