
Lors de la 6ème édition de l’événement « Les Impériales » à Casablanca, les panélistes ont débattu des différents domaines d’application de ChatGPT et du rôle de l’IA dans la création publicitaire. Ils ont mis en avant les différents modèles d’IA, en mettant l’accent sur le modèle dédié aux professionnels, ainsi que les multiples possibilités et défis offerts par cette technologie pour les métiers de la publicité.
Maha Gmira, directrice de l’École d’Ingénierie Digitale et d’Intelligence Artificielle (EIDIA), a expliqué que ChatGPT 4 est une nouvelle version qui améliore l’alignement entre ce que fait la machine et la volonté de l’utilisateur. Elle a souligné que le ChatGPT peut être appliqué dans plusieurs domaines, mais que les biais de données, tels que le genre, le milieu urbain ou rural, ou encore l’appartenance politique, doivent être intégrés dans le modèle.
Jean Paul Muller, responsable mondial de la pratique de l’IA chez Inetum, a précisé que l’IA ne prend jamais de décision, mais fournit simplement l’information demandée, sur la base d’une information entrante. Morad El Mazyani, créateur d’IA, a souligné l’importance de l’IA dans l’aide à la décision et dans les tâches répétitives, tout en évoquant ses risques et limites.
Guillaume Pendeliau, directeur de la création et co-fondateur de Zone bleue DDB, a évoqué le rôle grandissant de l’IA dans les métiers de la publicité, qui a fait émerger de nouvelles compétences et de nouveaux services. Il a également souligné que l’IA a redonné l’envie aux professionnels d’être créatifs et de se former.
En outre, les panélistes ont discuté de l’application de l’IA dans les publicités du monde du luxe et du tourisme, ainsi que de son impact sur le métier de créateur de contenu en termes de relation client-prestataire, de coûts, de prix et d’organisation. Lazrak Saad, directeur de la création chez DPR Group, a expliqué que l’IA n’est pas une technologie qui permet d’exécuter les tâches plus facilement ou rapidement, mais de manière robotique.
avec MAP