Ecole publique: persistance des grèves malgré les accords, l’impasse attribuée au gouvernement
Malgré les concessions obtenues lors des négociations, les enseignants maintiennent leurs grèves, accusant le gouvernement de ne pas résoudre la crise. Cet article, basé sur une revue de presse du quotidien Assabah, souligne l’aggravation de la crise éducative. Selon les syndicalistes et les manifestants, le ministre Chakib Benmoussa et ses conseillers portent la responsabilité de l’échec du dialogue.
Les grévistes estiment que la persistance des grèves découle d’une mauvaise gestion des négociations, qui durent depuis deux ans avec les syndicats les plus représentatifs. Les manifestants participant à la marche de Rabat le 21 décembre affirment que la tentative du ministre de manipuler les coordinations et les fédérations a échoué lamentablement.
Ils soutiennent que l’objectif réel n’était pas de trouver des solutions lors des négociations, mais plutôt d’inciter les organisations à publier des communiqués appelant à la reprise des cours sans satisfaire les revendications des enseignants. Cette stratégie risque de compromettre la confiance des membres des syndicats et des coordinations envers leurs représentants.
Suite au refus des coordinations de publier de tels communiqués, le ministère ne les a plus invitées à la table des négociations, ce qui a incité les coordinations à réagir massivement, soulignant que la solution réside dans un dialogue sérieux.
Les manifestants critiquent également la tentative du ministère de dépeindre les grévistes comme manipulés par des forces politiques, considérant cela comme une diffamation envers les éducateurs qui ont légitimé leurs revendications. Le problème fondamental réside dans la gestion des négociations, avec certains responsables voulant démontrer l’incapacité de Chakib Benmoussa à résoudre les problèmes éducatifs, selon les manifestants.