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Agadir : les brochettes de poisson flambent à plus de 1.000 dirhams, les clients dénoncent des abus

Ce qui fut autrefois un rendez-vous convivial prisé des amateurs de poisson grillé, près de la route menant à la kasbah d’Agadir Oufella, vire aujourd’hui à la polémique. Plusieurs clients se disent victimes de pratiques commerciales abusives, entre tarifs exorbitants, chantage au paiement et absence de contrôle des autorités compétentes.

Selon une enquête relayée par Al Akhbar dans son édition du week-end des 5 et 6 juillet, les plats proposés à l’entrée apparaissent souvent abordables, avant de voir leur prix multiplié en fin de repas, atteignant parfois 800 à 1.000 dirhams pour de simples portions. Face à cette surfacturation, les protestations des clients sont souvent étouffées par la pression collective des vendeurs, entraînant des altercations quasi quotidiennes.

Une impunité nourrie par l’absence de contrôle

En cause, l’absence de tout dispositif régulier de contrôle de la part de la police administrative ou des commissions de suivi des prix. Les restaurateurs de ce marché informel agissent ainsi sans crainte de sanctions, profitant d’un vide réglementaire pour fixer leurs tarifs de manière unilatérale.

Ironie de la situation : les coûts d’occupation de l’espace public restent dérisoires. La location des emplacements est fixée à 800 dirhams par mois, et l’occupation au sol coûte à peine 50 dirhams/m², selon un comité regroupant la wilaya, la commune et les services fiscaux.

Un coup dur pour l’image d’Agadir

Ce climat de méfiance grandissant pousse de plus en plus de touristes et de clients locaux à fuir ce marché, autrefois emblématique de la convivialité culinaire d’Agadir. À défaut d’une action rapide et ferme des autorités, ce site pourrait durablement ternir la réputation de la ville et décourager une partie de sa clientèle fidèle.

Avec Al Akhbar

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