Plans épargne: ça n’intéresse ni les consommateurs ni les banques

Education, logement, actions en bourse…pourquoi les plans d’épargne, même défiscalisés, ne séduisent pas ? Ils totalisent 5 ans après leur lancement 119 millions de dirhams de dépôts, soit trois fois rien! Il faut dire que ce type de produits bancaires est censé avoir deux intérêts principaux : le premier concerne le secteur bancaire qui s’en sert pour capter l’épargne public ; le deuxième intéresse le consommateur lambda qui doit y voir l’opportunité de mettre de côté tout en voyant son épargne généré un revenu (via intérêts). Or, pour les banques l’impératif d’activer à fond le levier des plans d’épargne n’est pas d’actualité, étant donné que les dépôts non rémunérés constituent aujourd’hui un matelas financier des plus confortables pour les établissements de crédit. Quant au consommateur, ce dernier étant en moyenne conservateur, l’argument intérêt ne l’attire pas et au contraire pourrait constituer un facteur de rejet.