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France, la fin des illusions : un nouvel essai politique de Abdelhak Najib aux Éditions Orions

L’écrivain et journaliste marocain Abdelhak Najib poursuit son analyse de la situation en France, qui traverse une crise profonde à la fois politique, économique, sociale et idéologique. Le pays est confronté à des manifestations prolongées, à un mécontentement social croissant et à un vide politique. La crise énergétique et la récession économique s’aggravent, tandis que le communautarisme, le racisme et l’islamophobie continuent de diviser la société française. La guerre en Ukraine a également un impact sur l’économie française. De plus, la France est confrontée à un divorce avec plusieurs pays africains et à une détérioration de ses relations avec le Maroc.

Abdelhak Najib souligne que de nombreuses voix africaines s’élèvent contre la politique française en Afrique, accusant la France de soutenir des régimes tyranniques et de fermer les yeux sur leurs exactions. La rue africaine exprime également son mécontentement, avec des populations attribuant leurs difficultés et leur précarité à la France. L’écrivain fait remarquer que le changement de nom de l’avenue Charles De Gaulle au Burkina Faso en Thomas Sankara est symbolique de cette opposition à la politique française en Afrique. Il se demande si la France est capable d’entendre la voix de la raison face aux réalités africaines actuelles.

Dans le même registre, Abdelhak Najib examine les relations controversées entre Alger et Paris. Il affirme que l’Algérie, désignée comme le pays le plus dangereux du Maghreb et du Sahel, trouve un soutien en France en raison de sa position en tant que troisième fournisseur de gaz de l’Europe. La France, fortement dépendante du pétrole et du gaz, voit en l’Algérie un marché important pour assurer son approvisionnement en hydrocarbures. Cependant, l’analyste souligne que l’Algérie ne peut pas répondre aux demandes européennes en gaz malgré ses intentions d’investissement.

Abdelhak Najib aborde également la crise entre Rabat et Paris. Il explique que le gel des relations diplomatiques et politiques entre les deux pays a atteint un point critique, avec des tensions exacerbées par la crise des visas. Il souligne l’alignement de la Tunisie sur la politique algérienne, ainsi que les déclarations hostiles de plusieurs politiciens français, y compris au sein de l’Élysée. Il attribue ces tensions à la politique marocaine en Afrique et aux alliances que le Maroc a réussi à établir avec la plupart des pays africains, rompant ainsi avec la tradition de la Françafrique et l’hégémonie occidentale sur l’Afrique.

L’écrivain ajoute que d’autres facteurs ont contribué à la crise franco-marocaine, notamment l’alliance entre Rabat et Tel-Aviv, qui a contrarié les ambitions de la France au Moyen-Orient et au Maghreb. Il mentionne également l’augmentation des actes racistes en France, en particulier les actes antisémites et anti-musulmans, ainsi que l’islamophobie croissante.

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