Pharmaceutique: l’Afrique doit s’imposer comme acteur à part entière

L’Afrique doit jouer un rôle de premier plan dans l’industrie pharmaceutique, tant sur le plan régional que mondial, selon le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, lors d’un événement parallèle sur l’industrie pharmaceutique organisé à Charm el-Cheikh.
Adesina a souligné que l’Afrique doit renforcer activement sa capacité à faire face aux pandémies en améliorant ses installations de production et en s’engageant dans la recherche et le développement. Il a souligné que la pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’urgence pour les gouvernements, en particulier en Afrique, d’investir dans l’innovation et la production pharmaceutiques nationales, ce qui contribuerait à renforcer la sécurité sanitaire du continent.
Selon Adesina, une adaptation et une innovation efficaces lors de crises sanitaires telles que celle du COVID-19 reposent sur la coopération entre les gouvernements, les entreprises privées et les régulateurs. Il a noté que les entreprises ont besoin d’un soutien financier, infrastructurel, stratégique et réglementaire pour faire face à ces défis.
Dans cet esprit, la Banque africaine de développement a créé la Fondation africaine pour les technologies pharmaceutiques, première agence du genre en Afrique. La Fondation a pour mission de faciliter l’accès aux technologies nécessaires à la production de médicaments, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques sur le continent. Elle vise également à combler les lacunes technologiques dans le secteur pharmaceutique africain, à faciliter le transfert de technologie des pays développés vers l’Afrique et à renforcer les capacités des entreprises pharmaceutiques africaines.
Les Assemblées annuelles de la BAD, qui se déroulent à Charm el-Cheikh, fourniront une plateforme pour discuter des moyens de mobiliser davantage d’investissements privés en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de l’atténuation de leurs effets en Afrique.
avec MAP