Qu’est-ce que le wardrobing, cette tendance qui suscite des inquiétudes parmi les marques de prêt-à-porter ?
Avec l’augmentation des prix et la stagnation des salaires, les Français cherchent à réduire leurs dépenses. Cependant, une technique appelée le wardrobing préoccupe les magasins de vêtements. Cette pratique, également connue sous le nom de « porté retourné », gagne en popularité, suscitant des préoccupations croissantes parmi les marques de prêt-à-porter.
De plus en plus de Français adoptent la technique du wardrobing, une tendance qui suscite une grande inquiétude parmi les marques de vêtements. En effet, cette méthode, qui consiste à porter un vêtement tout en conservant son étiquette, puis à le retourner quelques jours plus tard pour obtenir un remboursement immédiat, est de plus en plus répandue. Selon Le Point, un nombre important de Français, principalement des jeunes, pratique régulièrement cette méthode.
Le wardrobing, en permettant aux passionnés de mode de renouveler fréquemment leur garde-robe sans frais supplémentaires, soulève des préoccupations majeures parmi les marques. Certaines d’entre elles ont réagi en plaçant des étiquettes bien visibles sur le devant des vêtements pour dissuader les retours frauduleux.
Au-delà de l’impact financier sur les marques de prêt-à-porter, cette pratique a également des répercussions environnementales importantes. Certains utilisent le wardrobing sur des vêtements achetés en ligne, générant ainsi une multiplication des transports et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) recommande donc de limiter les retours et de mutualiser les commandes pour réduire l’impact écologique.
Regina Frey, chercheuse interrogée par Le Figaro, a analysé ce phénomène, soulignant qu’il est souvent plus rentable de se débarrasser des articles indésirables plutôt que de les stocker et de les rafraîchir pour les revendre. Les marques critiquent vivement ces retours fréquents.
Pour concilier le renouvellement régulier de la garde-robe, la préservation de l’environnement et le soutien aux marques de vêtements, une alternative possible est la location de vêtements. Des marques de luxe proposent cette possibilité à moindre coût, offrant une solution durable.
Une alternative parfaite au wardrobing est la seconde-main. Elle permet de suivre les tendances vestimentaires tout en maîtrisant son budget, en réutilisant des vêtements déjà portés. La plateforme Vinted, avec ses 23 millions d’utilisateurs en France, se positionne comme la troisième application de shopping et de vente en ligne la plus téléchargée, soulignant la popularité croissante de l’achat et de la vente de vêtements d’occasion.
Source : Bibamagazine.fr