Consommation de viande et empreinte carbone, quelle relation?!
Une étude conjointe du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition révèle que diminuer de moitié la consommation de viande en France pourrait contribuer à atteindre les objectifs climatiques du pays, tout en offrant des avantages pour la santé publique.
Actuellement, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, dont 60% proviennent de la production agricole des aliments consommés. La consommation de viande, qui est deux fois supérieure à la moyenne mondiale, constitue une part importante de cette empreinte carbone.
Selon l’étude, réduire la consommation de viande à un maximum de 450 grammes par semaine, soit la moitié de la consommation actuelle, pourrait entraîner une diminution de l’impact carbone de l’alimentation de 20% à 50%. Cette réduction significative aurait également des retombées positives sur la santé, en encourageant une alimentation plus équilibrée et riche en fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes.
En outre, cette initiative s’inscrit dans les engagements de la France en matière de lutte contre le changement climatique, visant notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole de 46% d’ici 2050. Les auteurs de l’étude recommandent au gouvernement d’intégrer ces enjeux environnementaux dans ses recommandations alimentaires nationales, en limitant la consommation de viande à 450 grammes par semaine.
Cette transition vers une alimentation moins carnée pourrait également favoriser la production agricole française, en encourageant l’élevage durable et en réduisant la dépendance aux importations de viande. En effet, 30% de la viande consommée en France est actuellement importée, ce qui souligne l’importance de favoriser les sources de viande nationale et durable.
