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Santé publique: le CHU de Casablanca secoué par le décès suspect d’une jeune Tangéroise au cours de son accouchement

Une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès tragique d’une jeune femme enceinte au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca. La famille de la défunte exprime sa colère envers l’équipe médicale, qu’elle tient pour responsable de cette perte. Voici un aperçu de la situation, tel que rapporté par Assabah d’aujourd’hui.

Le brutal décès survenu au CHU Ibn Rochd de Casablanca met en lumière une fois de plus les défis auxquels sont confrontés certains hôpitaux publics, relevant de la responsabilité du ministère de la Santé.

Le mercredi dernier, le 20 mars 2024, une jeune femme enceinte, à un mois du terme de sa grossesse, est décédée dans la nuit alors qu’elle s’apprêtait à accoucher de son deuxième enfant.

Cette tragédie, qui a profondément touché sa famille, a suscité une vive émotion dans l’opinion publique, entraînant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès.

Selon Assabah, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné la mise en place de cette enquête afin de faire la lumière sur les événements ayant conduit au décès de la jeune femme. Une autopsie a également été ordonnée pour identifier avec précision les causes du décès.

La réalisation de cette autopsie intervient alors que les membres de la famille de la victime portent de graves accusations contre la direction du CHU et son personnel, les accusant de négligence et d’autres comportements inappropriés.

Les proches de la défunte affirment que la jeune femme a été victime de graves erreurs de traitement, une assertion également soutenue par sa sœur, qui l’accompagnait lors des événements.

D’après Assabah, les enquêteurs de la Brigade de la police judiciaire ont commencé par interroger le mari de la victime.

Déjà mère d’un premier enfant, la défunte résidait habituellement à Tanger. À l’approche de la date prévue pour son accouchement, sa sœur, résidant à Casablanca, lui avait proposé de séjourner chez elle pour prendre soin d’elle.

Après avoir ressenti des douleurs ressemblant à des contractions, la jeune femme s’était rendue à l’hôpital de Hay Mohammadi, le quartier de sa sœur. Bien qu’elle ait été informée que le moment de l’accouchement n’était pas encore venu, les douleurs persistent et sa sœur l’a finalement conduite au CHU Ibn Rochd.

Selon les premières informations recueillies par Assabah, la jeune femme était censée accoucher naturellement et avait toujours mal au moment de son admission à l’hôpital.

Cependant, plusieurs heures plus tard, sa sœur a été surprise d’apprendre que la jeune femme avait subi une césarienne.

Les proches affirment qu’aucun médecin ni aucun membre du personnel médical n’était présent pour leur expliquer la situation, à l’exception de quelques agents de sécurité qui ont tenté de fournir des réponses aux questions des proches.

Alors que la sœur de la victime cherchait des explications sur la césarienne, on lui a annoncé le décès de sa sœur. Le bébé, quant à lui, a survécu mais semble présenter des complications.

Alors que les enquêteurs travaillent pour déterminer les causes exactes de ce décès tragique, la famille de la victime considère l’incident comme impardonnable, estimant que la jeune femme était en bonne santé selon son dossier médical et avait déjà accouché par voie naturelle par le passé.

Les proches soupçonnent une erreur médicale d’être à l’origine de ce décès brutal, une théorie que les enquêteurs examineront attentivement alors qu’ils interrogent actuellement les principaux responsables de l’hôpital Ibn Rochd.

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