2025 au Maroc : entre optimisme et défis à relever
Malgré une année 2024 marquée par des difficultés telles que l’inflation et les effets accumulés de la sécheresse sur l’agriculture et l’accès à l’eau, les Marocains envisagent 2025 avec un certain optimisme. Une enquête réalisée par l’Économiste-Sunergia révèle que 78% des citoyens se disent confiants en l’avenir, dont 69% se déclarent très optimistes. Cet état d’esprit est particulièrement notable chez les femmes (83%) et les jeunes âgés de 18 à 24 ans (83%), alors que les seniors de 65 ans et plus affichent un optimisme plus modéré (65%). Sur le plan géographique, les habitants du Sud expriment les attentes les plus positives (80%), contre 73% dans le Nord-Est.
Les perspectives sectorielles pour 2025 sont cependant contrastées. Si 77% des répondants anticipent une dans le tourisme, 74% dans les technologies et 69% dans l’industrie, d’autres domaines suscitent davantage de préoccupations. La santé est particulièrement citée, avec 36% des Marocains redoutant une dégradation du secteur, notamment en milieu urbain (39%). L’éducation, quant à elle, est jugée inquiétante par 33% des participants, qui pointent des failles dans la qualité de l’enseignement, tandis que 29% estiment que l’emploi pourrait se dégrader au cours de l’année.
Interrogés sur les secteurs qui jouent un rôle clé dans le développement du pays, les Marocains placent le tourisme en tête (22%), suivi de près par l’agriculture (20%), l’éducation (19%) et la santé ( 17 %). L’industrie (16%), les infrastructures, la technologie et l’emploi (9% chacun) complètent les priorités identifiées.
Pour accélérer la dynamique de développement, les répondants mettent en avant plusieurs leviers essentiels. Investir dans l’éducation et la formation des jeunes est jugé prioritaire par 33% d’entre eux, suivi de l’amélioration des services de santé (25%) et du développement des infrastructures (10%). D’autres mesures, telles que la lutte contre la corruption (7%), le soutien à l’agriculture (7%) et l’amélioration des conditions en zones rurales (7%), sont également citées. Enfin, des initiatives comme le renforcement de la production locale, l’amélioration de l’accès au financement pour les PME ou encore la création d’opportunités d’emploi sont perçues comme indispensables.
Entre optimisme affiché et conscience des défis à surmonter, 2025 s’annonce pour les Marocains comme une année de transition et d’espoir, où chaque secteur aura un rôle crucial à jouer pour garantir un avenir meilleur.
Source : sunergia