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5G au Maroc : près de 60 % des smartphones déjà compatibles, lancement prévu pour la CAN 2025

Alors que la Tunisie et l’Égypte ont déjà franchi le cap, le Maroc se prépare à déployer la 5G à grande échelle d’ici la fin 2025. Selon un rapport du spécialiste américain Ookla, repris par L’Économiste, près de 60 % des smartphones en circulation au Maroc sont déjà compatibles, offrant un terrain favorable pour une adoption rapide.

Le lancement sera stratégique : plutôt qu’une mise en service immédiate sur l’ensemble du territoire, la 5G sera d’abord activée dans les six villes hôtes de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 — Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir. Cette approche permettra de tester le réseau dans des conditions de forte affluence et de forte visibilité internationale, avant une généralisation progressive conformément au plan Digital Morocco 2030, qui vise à couvrir 45 % de la population d’ici fin 2026 et 85 % à l’horizon 2030.

Le marché marocain se positionne ainsi pour rattraper son retard régional : la Tunisie, pionnière, a lancé la 5G en février 2025 avec des vitesses supérieures à 300 Mbps, tandis que l’Égypte a suivi en juin 2025 avec plus de 100 Mbps. Au Maroc, les opérateurs concentrent leurs investissements sur les zones stratégiques, avec des quartiers de Rabat déjà couverts au deuxième trimestre 2025, signe d’une montée en puissance rapide.

Karim Yaici, analyste chez Ookla pour le Moyen-Orient et l’Afrique, souligne que le taux élevé de compatibilité des appareils devrait accélérer l’adoption par les consommateurs dès la première année. L’attribution récente des fréquences ouvre également une nouvelle ère de concurrence entre opérateurs.

Dans la région, d’autres pays avancent à des rythmes variés : l’Algérie prévoit un lancement pilote au troisième trimestre 2025, tandis que des marchés du Golfe ont adopté la 5G dès 2019-2020 et la Jordanie en 2023. Cette dynamique confirme que la 5G est devenue un levier clé de compétitivité et de transformation numérique, et le Maroc entend pleinement jouer sa carte.

Avec L’Économiste

 

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