Pièces Autos: pourquoi le 2ème choix cartonne

«En dehors des concessionnaires, l’écrasante majorité des pièces de rechange n’est pas aux normes», affirme à L’Economiste du 23 juin 2016 Hakim Abdelmoumen, président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (Amica). En chiffres, cela signifie que 2 pièces de rechange sur 3 vendues au Maroc est de moindre qualité par rapport à la pièce d’origine (Vitrages, pneus, plaquettes, câbles et disques de frein…)
Cela reste un jugement qui mériterait d’avoir une petite touche supplémentaire d’objectivité. Car là on est en face de deux cas de figure : soit la pièce de rechange est contrefaite soit elle est d’origine mais d’une marque autre que celles vendues chez le concessionnaire.
Pour le premier cas, la loi doit s’appliquer et il faut aussi se poser la question de savoir comment on laisse importer des et commercialiser des produits contrefaits.
Pour le deuxième cas, les professionnels et les autorités de tutelle devraient arriver à mettre en place un référentiel normatif (qui existe probablement déjà) pour classifier les différents rangs de qualité entre différentes gammes de pièces de rechange. Et là, le consommateur saura clairement les risques qu’il encoure s’il préfère le prix à la qualité. En dehors d’un tel référentiel, le prix continuera à servir de signal unique de filtrage.
De leur côté, les concessionnaires et maison de marques devront faire un effort pour démocratiser l’accès à la qualité premium.