L’intérieur serre la vis du pass vaccinal dans les administrations publiques
Les responsables des administrations sont invités à dresser une liste exhaustive des fonctionnaires non-vaccinés dans les brefs délais. En même temps, les agents de l’autorité procèdent à un recensement des citoyens qui ne sont pas encore vaccinés. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Massae.
Il est également demandé aux services du ministère de dresser une liste exhaustive des fonctionnaires des différentes administrations qui ont participé à la campagne nationale de vaccination. Cela tout en précisant pourquoi ceux qui ne l’ont toujours pas fait rechignent encore à se faire vacciner, poursuit le quotidien.
Pour donner suite à ces directives, des formulaires ont été distribués aux directeurs des différentes administrations pour les faire remplir dans les brefs délais.
En parallèle, les annexes administratives (moqataâtes) mènent, de leur côté, un recensement similaire. Leurs enquêtes portent sur les citoyens qui résident dans le périmètre de leur juridiction. Il s’agit, en effet, de recenser les personnes qui se sont déjà fait vacciner et ceux qui ne l’ont pas encore fait et et de savoir pourquoi ces derniers rejettent le vaccin.
Citant le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Al Massae affirme que jusqu’à présent, «aucune personne qui a reçu la troisième dose du vaccin n’a été hospitalisée dans les services de réanimation». Le ministre a précisé, poursuit le quotidien que «le nombre de cas critiques admis en réanimation dans les rangs des non-vaccinés dépasse de très loin celui des personnes vaccinées». Et d’ajouter que «la majorité des individus vaccinés et hospitalisés sont âgés de plus de 60 ans ou ayant reçu la deuxième dose depuis plus de six mois».
Il est à préciser, souligne Al Massae, que «l’efficacité des vaccins diminue six mois après l’injection de la deuxième dose, d’où la nécessité d’en prendre une troisième afin de renforcer l’immunité acquise. Cela dit, le vaccin n’empêcherait pas de contracter le virus, mais il contribue notablement à atténuer ses risques et à diminuer le nombre des cas critiques et des décès».
Source: Le 360