Défaillances des entreprises: quelles solutions pour réduire ce fléau?
Elles sont plus de 90.000. Les entreprises en situation de "veille" souffrent de nombreux maux: délais de paiement encore trop longs, effets du Covid-19... Pourtant, les solutions pour limiter la mortalité des sociétés existent. Cet article est une revue de presse du journal Les Inspirations ÉCO.
Les effets de la pandémie ont été ressentis différemment en fonction des secteurs d’activité. «Nombreuses sont les entreprises qui ont su résister aux vagues houleuses induites par la crise du covid-19; c’est le cas de celles opérant dans la distribution de produits alimentaires et cosmétiques, la consommation maison et les technologies de l’information (IT)», relève Les Inspirations ÉCO dans son édition du 14 décembre. Le quotidien constate, en revanche, que les entreprises exerçant dans le tourisme, l’industrie, le textile et les services ont pâti de la crise sanitaire. Il estime ainsi que près de 11.000 entreprises devraient baisser le rideau en 2021. Celles qui se sont mises en situation de veille sont encore plus nombreuses: plus de 90.000 entreprises sont en effet concernées.
Le quotidien indique qu’en plus des effets du Covid-19, «les délais de paiement et un climat des affaires encore loin des standards internationaux» pèsent aussi fortement sur la balance. Et de déplorer le fait que la liquidation d’entreprise reste la première forme de déclaration des défaillances enregistrées, «au détriment de la procédure de sauvegarde et de redressement judiciaire».
Ceci dit, Les Inspirations ÉCO annonce un certain nombre de solutions pour limiter la mortalité des sociétés, comme «le développement d’un marché de transmission et de reprise d’entreprises, ou encore l’accélération de leur digitalisation. Il cite également des leviers intéressants comme «le remboursement de 13 milliards de dirhams (MMDH) de crédits TVA, ou encore l’abattement de 70% de la plus-value sur les cessions d’actifs».
Toujours est-il que le processus de radiation reste «long et compliqué». De plus, les entreprises recourent peu à la procédure de sauvegarde et de redressement judiciaire.
Source: Le 360