Finances-CréditNewsService publicslide

Réforme des Bureaux d’information sur le crédit : Quels changements en vue ?

La réforme des Bureaux d’information sur le crédit (BIC) a enfin été lancée au Maroc après une longue attente depuis 2012. Cette réforme vise à élargir le spectre des données recueillies par les Crédit Bureau, en autorisant la collecte d’informations non financières, issues de sources alternatives telles que les opérateurs téléphoniques ou les régies d’eau et d’électricité. Cela permettra aux banques de mieux évaluer le risque de crédit des emprunteurs potentiels sur la base de leur comportement de paiement, afin de faciliter l’accès aux financements pour une large frange de la population exclue jusqu’à présent des services financiers les plus basiques.

Actuellement, le Crédit Bureau se limite aux données financières provenant des établissements de crédit, excluant ainsi les non-bancarisés. Cette limite contraint les banques à demander plus de garanties et de justificatifs, sinon refuser l’emprunt en l’absence de données alternatives sur l’emprunteur. Cette réforme permettra donc une meilleure inclusion financière en recueillant des données non financières auprès de sources alternatives.

Les deux Crédit Bureau du Maroc, Creditinfo Maroc et Quantik Maroc, ont reçu l’autorisation de Bank Al-Maghrib pour la gestion déléguée de sa centrale des risques. Cette autorisation permettra une meilleure maîtrise des risques systémiques et une amélioration de l’inclusion financière. La réforme des BIC devrait donc apporter des changements significatifs en élargissant le spectre des données recueillies pour faciliter l’accès au financement bancaire et améliorer l’inclusion financière. Cette pratique est utilisée depuis plusieurs années dans le monde entier, en particulier en Afrique, et est considérée comme un outil essentiel pour faciliter l’accès au crédit et améliorer la vie des populations.

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page
×