La difficulté des solutions de remplacement entrave la lutte contre les ferrachas.
Pour résoudre le problème des ferrachas, la clé réside dans la création d’emplois pour tous, affirme le quotidien Assabah. La situation actuelle, où les autorités s’efforcent de libérer l’espace public occupé par les vendeurs ambulants, demeure un défi majeur pour les décideurs. Le phénomène persiste dans toutes les villes, posant un casse-tête aux autorités.
Selon Assabah, la solution efficace réside dans la création d’opportunités d’emploi dignes et de revenus stables. Cette approche pratique ne vise pas à éradiquer totalement le phénomène, mais plutôt à en réduire significativement l’ampleur. Le journal souligne que l’absence de revenu stable pousse les vendeurs ambulants à violer la loi et à occuper illégalement l’espace public.
Assabah reconnaît la diversité des vendeurs ambulants, distinguant entre ceux qui choisissent cette activité par nécessité pour subvenir aux besoins de leur famille et ceux qui la voient comme une opportunité d’enrichissement. Les autorités publiques mettent en œuvre des approches sociales, telles que l’accompagnement, la négociation, et la recherche d’activités alternatives génératrices de revenus.
Cependant, un obstacle subsiste : l’impossibilité d’obtenir des statistiques précises sur ce phénomène. Le nombre de personnes impliquées et la portée de leurs déplacements échappent à une maîtrise statistique, rendant difficile la prévision des conséquences d’une intervention d’envergure.
Malgré les efforts des autorités, l’expérience la plus concluante, les marchés de proximité, fonctionne de manière inégale. La localisation éloignée de certains marchés par rapport aux zones densément peuplées, ainsi que des problèmes de gouvernance, ont limité leur fréquentation et ont parfois conduit à leur désertion, compromettant ainsi leur mission initiale.