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Nouvelles normes de surveillance de la qualité de l’air au Maroc

Jeudi dernier, lors de la réunion du Conseil de gouvernement, un projet de décret visant à fixer les normes de qualité de l’air et les modalités de mise en place de réseaux de surveillance a été approuvé. Présenté par la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, ce projet de décret, le n° 2.23.244, vise à moderniser le cadre réglementaire relatif à la surveillance de la qualité de l’air au Maroc.

L’objectif principal de ce projet de décret est d’améliorer la gouvernance de la gestion du réseau de contrôle et de surveillance de la qualité de l’air à travers plusieurs mesures. Il prévoit notamment l’établissement de réseaux de surveillance de la qualité de l’air au niveau de chaque région, afin de mieux évaluer et contrôler la pollution atmosphérique.

La pollution de l’air constitue un défi majeur pour le Maroc, en particulier dans les grandes agglomérations où se concentrent à la fois des sources de pollution issues du transport et des installations industrielles et énergétiques. Casablanca demeure la ville la plus touchée par ce fléau, notamment le long de l’axe Kénitra-Casablanca, qui abrite plus de la moitié des établissements industriels du pays.

Cette pollution atmosphérique a des répercussions significatives sur la santé publique et l’économie. Selon un rapport de Greenpeace publié en 2022, intitulé « L’air toxique : le coût réel des combustibles fossiles », la pollution de l’air entraîne plus de 5 000 décès par an au Maroc, soit une moyenne de 15 décès par jour, représentant un coût économique de près de 11 milliards de dirhams par an.

La reconnaissance croissante des dangers de la pollution atmosphérique en tant que facteur de morbidité et de mortalité constitue un appel urgent à l’action. Les nouvelles normes de surveillance de la qualité de l’air représentent une étape importante dans la lutte contre ce problème pressant, en offrant un cadre réglementaire plus solide pour protéger la santé publique et l’environnement au Maroc.

Source: ALM

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