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Salaires : ce qui change dès janvier 2025

La Commission des finances a validé sans modification le barème de l’impôt sur le revenu (IR) proposé dans le cadre du dialogue social, indique L’Economiste dans son édition du vendredi 15 novembre. Les amendements avancés par d’autres groupes parlementaires ont été rejetés, confirmant ainsi la finalité du projet.

Le coût total de cette réforme s’élève à 5,2 milliards de dirhams, comprenant notamment l’exonération de l’IR pour les salaires inférieurs à 6.000 dirhams mensuels. La première tranche d’exonération du barème passera ainsi de 30.000 à 40.000 dirhams par an, augmentant la proportion des personnes exonérées de 71,4 % à 80 %.

En parallèle, les autres tranches d’imposition bénéficieront d’une réduction progressive du taux, pouvant aller jusqu’à 50 % dans certains cas. Le taux marginal d’imposition sera également abaissé de 38 % à 37 %, un geste qui vise à alléger la charge fiscale des hauts revenus.

Pour illustrer l’impact, un salaire net de 9.989 dirhams bénéficiera d’une hausse mensuelle de 435 dirhams, tandis qu’un revenu de 21.155 dirhams enregistrera un gain de 546 dirhams. Si ces ajustements apportent un allègement fiscal, ils sont jugés insuffisants par certains, notamment face aux augmentations du coût de la vie.

La réforme prévoit également une augmentation de la réduction d’impôt pour charges de famille, passant de 360 ​​à 500 dirhams par personne à charge. Le plafond annuel de réduction sera ainsi relevé de 2.160 dirhams à 3.000 dirhams, tout en maintenant la limite de six personnes à charge. Une mesure qui, bien qu’apportant un soutien aux nombreuses familles, est jugée insuffisante pour répondre pleinement aux besoins croissants liés à l’éducation, à la santé et aux transports.

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