Légère hausse des prix à la consommation en février, portée par l’alimentation
L'inflation annuelle au-delà de 2% à 2,6%

L’inflation poursuit sa progression au Maroc. L’Indice des Prix à la Consommation (IPC) a enregistré une hausse de 0,3 % en février 2025 par rapport au mois précédent, selon les données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette augmentation résulte principalement d’une hausse de 0,6 % des prix des produits alimentaires et de 0,2 % pour les produits non alimentaires.
L’alimentation en tête des hausses
Dans le détail, les prix des fruits ont grimpé de 3,3 %, suivis des légumes (+2,7 %). Les poissons et fruits de mer, le lait, le fromage et les œufs ainsi que le café, le thé et le cacao ont également connu une hausse de 1 %. En revanche, les prix des viandes ont reculé de 0,7 %, tandis que ceux des huiles et graisses ont baissé de 0,6 %.
Côté produits non alimentaires, la principale augmentation concerne les carburants, dont les prix ont bondi de 1,9 %.
Des écarts selon les villes
L’évolution des prix varie d’une ville à l’autre. Les hausses les plus marquées ont été observées à Casablanca et Fès (+0,6 %), suivies de Rabat, Meknès, Laâyoune et Beni-Mellal (+0,5 %). À Oujda et Tanger, la hausse a été de 0,4 %, contre 0,3 % à Errachidia. Tétouan, Dakhla et Al-Hoceima affichent une légère augmentation de 0,2 %, tandis qu’à Kénitra, la progression est limitée à 0,1 %. À l’inverse, les prix ont reculé à Guelmim (-0,3 %), Marrakech, Settat et Safi (-0,2 %).
Une inflation annuelle à 2,6 %
Comparé à février 2024, l’IPC affiche une progression de 2,6 %, portée par une augmentation de 4,6 % des prix des produits alimentaires et de 1,2 % pour les produits non alimentaires. Parmi ces derniers, les variations vont d’une baisse de 1,7 % pour le transport à une hausse de 3,7 % pour la restauration et l’hôtellerie.
Enfin, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les tarifs publics, progresse de 0,2 % sur un mois et de 2,4 % sur un an. Une tendance qui reflète une pression persistante sur le coût de la vie.