Casablanca se dote d’un terminal de croisière aux standards mondiaux
Casablanca franchit une nouvelle étape dans sa modernisation portuaire. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a inauguré, jeudi, le nouveau terminal de croisière du port de la métropole, une infrastructure pensée pour répondre aux standards internationaux et donner un nouvel élan à l’offre touristique de la capitale économique.
Fruit d’un investissement de 720 millions de dirhams, ce projet s’inscrit dans le vaste programme de restructuration et de développement du complexe portuaire de Casablanca. Il ambitionne à la fois de renforcer le rayonnement économique de la ville et d’asseoir sa place sur la carte mondiale du tourisme de croisière.
Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 450.000 passagers par an, le terminal pourra recevoir des navires de 350 mètres de long et 45 mètres de large. De quoi positionner Casablanca comme une escale de référence entre l’Europe, les îles Canaries et le continent américain. « Ce terminal fera de Casablanca un hub stratégique sur la côte atlantique », a souligné Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, à l’occasion de l’inauguration.
Le chantier a porté sur la construction d’une gare maritime moderne, l’aménagement d’un quai de 650 mètres de long, l’installation de trois passerelles (dont deux télescopiques) et la création d’un parking dédié à 44 autocars. Une configuration qui répond aux exigences de confort et de fluidité pour les croisiéristes, mais aussi aux besoins logistiques d’un trafic en pleine expansion.
Au-delà de l’infrastructure, c’est toute une stratégie d’attractivité qui est en jeu. Le nouveau terminal vise à hisser Casablanca au rang des grandes destinations internationales, à renforcer son attractivité en matière de tourisme d’affaires et de loisirs, et à accompagner l’évolution économique et démographique de la région.
Avec cette ouverture, la métropole s’offre une vitrine maritime à la hauteur de ses ambitions : celle d’une ville ouverte sur le monde, qui conjugue son héritage économique avec une vocation touristique désormais assumée.
