Éric Dupond-Moretti de retour sur scène : trois dates au Maroc pour J’ai dit oui !
Éric Dupond-Moretti retrouvera le public marocain en décembre avec son spectacle J’ai dit oui !. Mars Agency, aux côtés de Live Scène et K-WET Productions, organise trois représentations : Rabat accueillera le one-man show le 19 décembre à la salle Bahnini, suivi du Studio des Arts Vivants de Casablanca le 20 décembre, puis du Meydene à Marrakech le 21 décembre. Le texte est signé Dupond-Moretti lui-même, avec une mise en scène confiée à Philippe Lellouche.
L’ancien ministre de la Justice, figure emblématique du barreau français, avait fait ses premiers pas sur scène en 2019 pour retracer plus de trois décennies de plaidoiries et de combats judiciaires. Après quatre années passées à la tête de la chancellerie entre 2020 et 2024, il remonte aujourd’hui sur scène avec l’envie de partager ce qu’il a vécu durant cette parenthèse politique sans précédent dans sa carrière.
Dans J’ai dit oui !, il déroule son parcours avec un mélange d’humour, de franchise et d’autodérision. Il y évoque ses années au barreau, les procès marquants, ses rencontres, mais aussi les coulisses du ministère et la complexité d’une époque qu’il qualifie lui-même de « folle ». Le spectacle oscille entre confidences personnelles et réflexions sur la justice, offrant un regard rare sur les rouages d’un univers qu’il connaît de l’intérieur.
Lors de sa première parisienne, le 1er février, il confiait à RTL avoir ressenti un trac certain avant de monter sur scène mais aussi le plaisir fort de retrouver le contact direct avec le public. Une expérience qu’il juge gratifiante, même s’il préfère laisser au spectateur le soin d’en faire la critique.
Né à Maubeuge en 1961, avocat pénaliste réputé pour ses nombreux acquittements et également détenteur de la nationalité italienne, Éric Dupond-Moretti a exercé plus de trente-quatre ans avant de rejoindre le gouvernement. Relaxé en 2023, il se consacre désormais à la scène, où il partage le fil d’une vie marquée par une sensibilité précoce à l’injustice et un regard toujours affûté sur la société.
