Crise économique: des Marocains vendraient leurs reins en Turquie!
Pour détourner l’attention de la police turque, ces derniers les hébergent dans des hôtels classés et leur organisent même des voyages organisés dans ce pays. Comme la législation turque est très sévère vis-à-vis du trafic d’organes, puisque ce crime est passible de 15 ans de prison, ces réseaux fabriquent de faux papiers aux futurs donneurs avec la complicité de certaines cliniques. Les mêmes sources soulignent que les Marocains séjournent dans ce pays pendant plusieurs semaines avant de subir le prélèvement de leurs reins.
Après l’opération, ces «patients» sont relogés dans d’autres hôtels et subissent des opérations esthétiques pour camoufler le commerce illégal initial. Ce n’est qu’après avoir passé quelques jours de convalescence qu’ils retournent au Maroc où ils perçoivent 50.000 dirhams pour le rein vendu.
Le journal explique que la plupart des clients candidats à la transplantation de cet organe sont de richissimes arabes. Ces demandeurs préfèrent subir ces opérations en Turquie où ils trouvent une importante logistique d’accueil dirigée par des réseaux organisés avec des médecins spécialisés dans la greffe d’organes.
Les statistiques officielles indiquent, en effet, que 20.000 patients attendent une transplantation de rein, tandis que 2.000 autres sont en attente pour une greffe du foie.
Qui supporte les frais de transport d’hébergement et de séjour?