Relance du comité de veille économique
Invitée au Conseil national de l’entreprise de la CGEM, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, annonce le retour du Comité de veille économique dès janvier. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.
Mis en place en mars 2020 pour le suivi des répercussion du Covid-19 et l’identification des mesures d’accompagnement, le Comité de veille économique est réactivité à partir de janvier 2022. Une annonce faite par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, lors du Conseil national de l’entreprise de la CGEM, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 20 décembre, précisant qu’il est question de poser un rendez-vous fixe, un ordre du jour convenu avec tous les intervenants et de déployer, in fine, la feuille de route gouvernementale en bonne intelligence.
Lors de son intervention, la ministre de tutelle est également revenue sur la santé économique du pays en 2021. Ainsi, elle a mis en avant des prévisions de croissance tournant autour de 6%, soit l’un des meilleurs taux de la région, une année agricole exceptionnelle, ainsi que la dynamique enregistrée par les activités secondaires et tertiaires de respectivement 4% et 5%.
Évoquant l’état des secteurs sinistrés par la pandémie de Covid-19 (tourisme, aérien et événementiel), la ministre a soutenu qu’il était temps de rediscuter, pour ces secteurs qui ne trouvent pas un rythme suffisant ou nouveau pour faire face à cette crise, des dispositifs d’accompagnement adéquats, souligne le journal.
De son côté, Chakib Alj, président de la CGEM, s’est arrêté sur la loi de Finances. Il s’est notamment réjoui «des signaux positifs envoyés par le gouvernement au secteur privé», à l’instar de l’apurement du stock des crédits TVA de 13 milliards de dirhams d’ici avril 2022. Mais le patronat appelle aussi à plus de visibilité par rapport aux besoins du chantier de la généralisation de la protection sociale et à l’offre qui sera proposée par le Fonds Mohammed VI pour l’investissement.
Source: Le 360