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Dépenses de l’Anapec: l’opposition demande une enquête parlementaire

L’opposition parlementaire vient de demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour passer au peigne fin les dépenses de l’ANAPEC et l’évaluation de sa mission. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

La situation de l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), ainsi que ses différentes prestations fournies pour la création de l’emploi et de l’intégration professionnelle, feront l’objet d’une commission d’enquête parlementaire.
C’est d’ailleurs ce que viennent de demander les groupes parlementaires de l’opposition, qui ont formulé une demande à la commission des secteurs sociaux à la première Chambre de l’Hémicycle pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Ainsi, la situation de l’ANAPEC, qui a déjà été évaluée par une mission exploratoire temporaire pendant le précédent mandat, sera de nouveau sous la loupe des députés de la Chambre des représentants.
Il sera question de savoir si les dépenses occasionnées par les différentes agences de l’ANAPEC et leurs responsables correspondent bien à sa mission et ses prestations pour la création de l’emploi, sa préservation et l’insertion professionnelle. D’autant que plusieurs programmes gouvernementaux viennent concurrencer cette mission de l’ANAPEC, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du mardi 17 mai.
Il s’agit des programmes gouvernementaux «Forsa», «Awrach», «Moukawalati» et de l’auto-entrepreneuriat. A ce propos, les sources du quotidien affirment que «la concurrence des ministres du gouvernement pour mettre en œuvre des programmes afin de répondre à la demande de l’emploi montre la limite du rôle joué par l’ANAPEC» dans ce cadre. Et de préciser que «le marché de l’emploi recense annuellement plus de 600.000 demandeurs d’emploi, dont des titulaires de diplômes universitaires et des lauréats de la formation professionnelle».
L’audit de l’ANAPEC, poursuit le quotidien, portera aussi sur la loi relative à la création de cette institution et régissant sa mission, notamment en matière d’accompagnement de l’auto-entrepreneuriat et le programme d’insertion professionnelle «TAHFIZ». Et d’ajouter que «le rapport établi par la Cour des comptes dans ce sens n’a pas été débattu, même s’il avait montré les limites de la mission de l’ANAPEC». Autant dire que les projecteurs sont braqués sur cet établissement public qui engloutit chaque année une importante enveloppe budgétaire.

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