La dette fragilise le budget de Casablanca

Cet état de fait s’inscrit dans la durée sur de nombreuses décennies, en raison des intérêts des emprunts contractés auprès d’institutions financières. Selon un article du quotidien Al Akhbar, la dette de la ville est exacerbée par des intérêts s’élevant à 102 millions de dirhams pour l’année actuelle, issus d’un prêt contracté auprès de la Banque mondiale.
Initialement, la commune de Casablanca avait négocié des intérêts de l’ordre de 5 millions de dirhams en contractant ce prêt avec la Banque mondiale. Cependant, les intérêts se sont finalement élevés à 98 millions de dirhams, soulignant l’échec dans la mise en œuvre des réformes promises lors de cet accord, d’après les déclarations de l’opposition.
Le journal souligne que cette dette est liée à plusieurs prêts contractés par la ville auprès de diverses institutions financières, totalisant 500 millions de dirhams, intérêts compris. Les prévisions indiquent une augmentation des intérêts pour les prêts de la Banque mondiale à partir de l’année prochaine, compromettant durablement le budget de la ville.
En définitive, Al Akhbar conclut que la dette croissante, aggravée par des intérêts en constante progression, mine le budget de Casablanca pour de nombreuses décennies.