Tata : des efforts déployés en vue de lever l’interdiction de la culture des pastèques
. Al Akhbar rapporte que divers groupes de lobbying cherchent à rétablir cette pratique agricole dans la province.
Il semble que des acteurs influents, notamment un parlementaire appuyé par un important agriculteur local possédant une entreprise spécialisée dans les systèmes d’irrigation, dirigent ce mouvement. Une réunion récente avec d’autres agriculteurs a été organisée dans le but de coordonner leurs efforts et de définir une stratégie pour exercer des pressions sur les autorités locales en vue de la reprise de la culture des pastèques.
Selon Al Akhbar, une première action a déjà été entreprise, se manifestant par la mobilisation de femmes de plusieurs douars, qui ont organisé un sit-in de protestation contre l’interdiction en vigueur.
Le quotidien rappelle que l’interdiction initiale de la culture intensive de pastèques dans la région avait été motivée par la nécessité de protéger les nappes phréatiques, compte tenu de la sécheresse sévère. En novembre 2022, un arrêté préfectoral avait été émis, interdisant la surexploitation des nappes, suspendant les autorisations de nouveaux puits, et s’opposant au transfert d’eau à partir de creux ou de puits clandestins. En outre, cet arrêté interdisait les travaux d’agrandissement ou d’approfondissement des puits existants, ainsi que le recours à des cultures gourmandes en eau, parmi lesquelles figuraient les pastèques. Des équipes de contrôle spécialisées avaient été mises en place pour garantir le respect strict de ces mesures, alignées sur la stratégie nationale de gestion d’urgence des répercussions de la sécheresse qui affecte le Maroc depuis l’année précédente.