Casablanca : Mhidia met en place un comité d’élite pour finaliser les chantiers royaux
À son arrivée à Casablanca, le nouveau wali a formé une équipe d’experts pour intensifier les efforts sur plusieurs fronts, en se concentrant sur les projets en retard. Selon le journal Assabah, ce comité restreint, composé de sept cadres supérieurs, tous ingénieurs comme le wali lui-même, travaille activement sur trois principaux axes, examinant tous les projets en cours.
Le quotidien Assabah rapporte dans son édition du week-end des 30 et 31 décembre que cette équipe d’élite constitue l’épine dorsale du programme d’action dans les préfectures, provinces et communes de la région, avec un accent particulier sur les 16 arrondissements de Casablanca, où de nombreux projets lancés en 2014 par le Souverain n’ont toujours pas été finalisés.
Le comité permanent, comme le décrit le journal, œuvre sur trois fronts majeurs. Tout d’abord, il se consacre à l’élimination des activités anarchiques et à la libération de l’espace public, en mettant un accent particulier sur l’ancienne médina.
Le deuxième front implique la vérification et la précision des cahiers des charges des marchés publics en cours de lancement. Enfin, le troisième front crucial concerne l’achèvement des chantiers royaux encore inachevés et confrontés à des difficultés.
Selon Assabah, le wali dispose d’une liste exhaustive des projets royaux lancés en 2014 dans le cadre du programme de développement de Casablanca (2015-2020), en mettant l’accent sur les projets inachevés. L’équipe de travail du nouveau wali s’emploie à mobiliser les ressources nécessaires et à créer les conditions propices à la correction de l’exécution des 14 conventions-cadres, signées lors de la cérémonie au Palais royal de Casablanca le 26 septembre 2014, représentant un coût total de 33,6 milliards de dirhams.
Le programme de développement urbain de Casablanca a rencontré divers obstacles, souligne Assabah, principalement liés au calendrier d’exécution des projets et au déblocage tardif des fonds. Le journal mentionne également des problèmes techniques, administratifs et sociaux ayant entraîné des retards dans la réalisation des chantiers.
Cependant, depuis quelques semaines, un changement de rythme s’observe. Dès son arrivée, Mohamed Mhidia a fixé un nouvel agenda pour achever les projets en suspens, impliquant tous les acteurs, notamment les SDL et les sociétés attributaires des marchés publics.