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1 225 Milliards de DH : Le record époustouflant des dépôts bancaires en 2024

La tendance ascendante des dépôts bancaires se confirme en 2024, atteignant un sommet historique. Selon un article de Hespress , ces dépôts ont culminé à 1 225,1 milliards de dirhams fin novembre, soit une augmentation annuelle de 7,3 %. Les ménages dominent avec 905 milliards de dirhams, en hausse de 6,3 %, marquant un niveau inédit. Ces résultats exceptionnels traduisent l’efficacité du système bancaire et la mobilisation accumulée des ressources financières.

Parallèlement, les entreprises non privées financières enregistrent une progression marquée, avec des dépôts s’élevant à 217,3 milliards de dirhams, affichant une hausse annuelle impressionnante de 12,9 %. Quant aux Marocains résidant à l’étranger, leurs dépôts atteignent 208,6 milliards de dirhams. Ces performances soulignent la diversification et la contribution des différents acteurs économiques dans cette dynamique.

Il est important de souligner que les dépôts des particuliers résidents ont franchi, pour la première fois en 2023, le seuil symbolique des 600 milliards de dirhams, s’établissant à 621 milliards à la fin de cette même année. De même, les dépôts des MRE ont dépassé les 200 milliards de dirhams, atteignant 204 milliards à fin décembre 2023. Le secteur bancaire demeure fortement concentré, les trois premières banques du Royaume détenant près de 63,4 % des dépôts collectés.

Dans ce contexte, le coefficient d’emploi moyen, qui mesure la relation entre les crédits et les dépôts, s’établit à 91,63 % à fin novembre 2024. L’encours des crédits bancaires atteint ainsi 1 122,5 milliards de dirhams , enregistrant une hausse de 4,1 % en glissement annuel. Cette progression reflète une répartition équilibrée entre les crédits accordés aux ménages et ceux destinés aux entreprises privées.

L’année 2024 marque également l’émergence de nouvelles initiatives stratégiques. Selon Hespress , Bank Al-Maghrib a mis en œuvre des chantiers réglementaires cruciaux, notamment un cadre juridique dédié aux crypto-actifs et une réglementation pour le marché secondaire des créances en souffrance. Ces réformes visent à renforcer la stabilité du système financier tout en favorisant l’innovation.

Ces chiffres enregistrent confirment l’essor du secteur bancaire marocain, porté par une dynamique fiscale et économique favorable. Les efforts conjoints des ménages, des entreprises et des institutions bancaires permettent à la capitale économique de consolider sa position et d’anticiper les défis futurs avec une base financière solide.

Source : Le matin

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