Protections Féminines : la présence de résidus toxiques confirmée
Après les bébés, c’est autour des mamans d’être exposées aux risques des résidus toxiques contenus dans les serviettes et autres produits de protection hygiéniques. Si l’affaire n’est pas nouvelle, elle vient d’être confirmée par une enquête officielle de la Direction (française) générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Celle-ci vient en effet de publier les résultats de son enquête sur la sécurité des produits d’hygiène féminine. Menée sur vingt-sept références représentatives du marché, l’enquête « conforte l’idée selon laquelle la contamination des protections féminines n’affecte pas seulement quelques références isolées, mais que c’est bien l’ensemble de la filière qui est concerné », commente l’association 60 millions de consommateurs sur son site officiel.
« Par exemple, des traces de dioxines, de furanes et de composés organiques halogénés extractibles (EOX) ont été retrouvées dans les six références de tampons testées. Des résidus d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ont aussi été détectés dans six références de serviettes hygiéniques sur neuf analysées et dans quatre marques de protège-slips sur sept analysées, et une référence bio présente des traces d’un dérivé du glyphosate. Un résidu de pesticide interdit en France, le lindane, a également été identifié dans une marque de protège-slip ».
Au Maroc, suite à l’insistance de Consonews au lendemain de l’éclatement de l’affaire des couches bébés toxiques (voir notre article Des résidus toxiques dans les couches bébés!!), le ministère de l’Industrie avait annoncé le lancement d' »une étude en partenariat avec un laboratoire de la place afin de vérifier la présence ou non de substances toxiques dans les couches bébé mises sur le marché marocain ».
Trois mois après, aucun détail ne filtre encore. Aujourd’hui le département El Alamy devra peut être aussi ajouter les protections féminines à l’échantillon de produits étudié.