
De plus en plus d’entreprises, même éloignées de l’univers sportif, choisissent d’investir dans le marketing lié au sport pour toucher de nouveaux publics et renforcer leur image. C’est le cas de Lego, qui a récemment signé un partenariat avec la FIFA pour la Coupe du monde 2026. La marque proposera dès mars prochain une réplique grandeur nature du trophée de la compétition, illustrant sa volonté de s’immerger dans l’écosystème footballistique.
Cette stratégie n’est pas nouvelle pour Lego, qui avait déjà collaboré avec la Formule 1 en 2024. Des sets Lego F1, des zones interactives lors des Grands Prix et une tournée mondiale de voitures construites en Lego ont permis de séduire un public jeune et engagé, notamment via des plateformes comme TikTok et Instagram. L’objectif est de créer une présence durable et d’occuper le terrain médiatique bien avant les grands événements.
Le secteur du luxe adopte une approche similaire. Louis Vuitton s’associe à des compétitions de haut niveau, comme le rugby ou la Formule 1, pour moderniser son image et rendre son savoir-faire visible lors d’événements internationaux. La conception des malles officielles des trophées illustre cette démarche.
Le sponsoring sportif constitue un levier accessible à toutes les marques. Selon Sporsora, en 2023, 92 % des contrats de sponsoring étaient inférieurs à 100 000 euros, permettant à des entreprises de toutes tailles de s’associer à des athlètes, des équipes ou des événements. L’intérêt va bien au-delà de la simple publicité : le sport permet de bâtir un véritable « capital marque » culturel.
Des exemples emblématiques comme LVMH aux Jeux de Paris 2024, avec un sponsoring premium estimé à 150 millions d’euros, ou Heineken avec la Ligue des champions depuis 1994, montrent l’efficacité d’un engagement prolongé. Ces partenariats offrent une visibilité internationale, renforcent le rayonnement des marques et leur permettent de s’ancrer durablement dans des récits sportifs mondiaux.
Source: ecoreseau.fr
