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Women In Africa … Une deuxième journée placée sous le signe de l’éducation et du women empowerment
Les petits déjeuners de l’Entrepreneurs Club : Quelles sont mes perspectives pour l’Afrique de demainLa journée a démarré par 4 rencontres thématiques organisées par la Fondation WIA Philanthropy. Ces rencontres sectorielles (Agriculture, Énergie, Tech & Digital, Éducation) ont permis aux membres de se rencontrer et de participer à un débat informel entre des leaders influents et des lauréates du WIA Entrepreneurship Programme 54.Ces 4 sessions ont constitué une formidable opportunité pour les lauréates primées hier soir de nouer un dialogue direct et personnalisé avec des personnalités panafricaines et internationales.Men With WIA : elle/ils encouragent l’empowerment des femmesAvec ce nouveau programme, WIA Initiative a donné la parole aux hommes qui soutiennent les femmes et qui souhaitent s’engager en faveur de la promotion d’une nouvelle génération de femmes leaders en Afrique.A travers des actions concrètes en matière d’empowerment, de gouvernance et d’investissement, les « Men with WIA » se mobilisent aux côtés des femmes pour faire bouger les lignes, lever les obstacles relatifs à l’égalité homme-femme et, ainsi, faciliter l’intégration des femmes africaines dans leurs sociétés.Hassan Ba, co-Fondateur de Femmes Africa Solidarité – « Nous ne pouvons pas, en tant qu’être humain, ne pas être sensibles aux agressions faites aux femmes. Sinon nous ne pouvons pas parler de civilisation ».Bolewa Sabourin, danseur Président et co-fondateur de l’association Loba : « Les Africains ne racontent pas leurs difficultés de la même manière que les Occidentaux. La danse est un outil de résilience qui permet aux femmes de se reconstruire, d’avoir un espace de sécurité ».Lubomir Roglev, Avocat directeur du département Afrique DS Avocats : « De quoi les hommes ont-ils aussi peur ? Pourquoi ont-ils peur d’une femme qui réussit ? Nous devons travailler, collaborer et nous développer côte à côte ».Souleymane Khol, vice-président marketing des ventes chez Accor : « Nous avons des défis à relever pour le continent et les femmes ont des choses à apporter. Mais pour cela, il est nécessaire d’avoir le soutien du haut de la pyramide ».2 Conférences plénières sur le thème : Gagner la bataille de l’éducation !Il y a 38% d’analphabètes actuellement sur le continent africain dont deux tiers sont des femmes.Quel est le « bon » modèle éducatif pour les femmes africaines, et comment le financer ? Comment établir des passerelles pour leur permettre de passer du monde du travail à celui du management ? Quelles filières privilégier ? Faut-il développer l’intelligence artificielle ? …En présence de speakers panafricains et internationaux (dont Cédric Villani, mathématicien français, Professeur de l’Université de Lyon et député de l’Essonne, Charles Édouard Bouée, PDG de Roland Berger, Nathalie Munyampenda, …) ont proposé des pistes de réflexion en s’appuyant sur l’objectif numéro 4 des ODD (objectifs de développement durable), pour une éducation inclusive et de qualité pour tous d’ici à 2030.Pour gagner cette bataille de l’éducation en Afrique, la conférence plénière a mis en exergue l’exemple des Écoles d’Excellence.Francis Semporé, enseignant en génie énergétique à 2IE et Conseiller du directeur général chargé du développement Institutionnel : « Ce qui fait de 2EI un centre d’excellence c’est l’employabilité des étudiants ». Nathalie Munyampenda, directrice de la Communication à l’IASM et directrice générale du Next Einstein Forum : « Il ne faut pas faire de l’excellence pour faire de l’excellence. Le défi auquel nous devons faire face actuellement est la concurrence entre de nombreux cursus et le manque de débouchés concrets. En tant que femmes, nous devons nous concerter pour travailler ensemble. Et avoir confiance en nos capacités et compétences car de nombreuses filles ont d’excellentes notes mais ne se sentent pas à la hauteur pour intégrer un Master ».Interview de Ngozi Okonjo-IwealaFrein au développement économique des territoires et des pays, la corruption est aussi une entrave majeure à l’empowerment des femmes africaines.Les participants/tes au Sommet ont assisté à une prise de parole de Ngozi Okonjo-Iweala, économiste nigériane et première femme ministre des finances du Nigeria.En avril 2018, elle a publié un livre-témoignage en anglais « Lutter contre la corruption est dangereux ». Elle y dévoile les coulisses du pouvoir, les nombreuses pressions qu’elle et sa famille ont subi et propose différentes façons de lutter contre la corruption.« Changer son pays, ça commence par soi ! » a-t-elle affirmé.African Man Of The Year Award 2018Ce Prix annuel, crée l’an passé par WIA Initiative, récompense l’engagement exceptionnel d’hommes Africains à promouvoir et encourager la femme dans les paysages socio-économiques du continent.Sélectionné par un jury international, le lauréat doit répondre à trois critères principaux
- Être Africain
- Être un homme concrètement investi pour la parité et l’égalité
- Être un homme influent dans son écosystème