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Investissements: ces secteurs d’avenir pour le Maroc

Entre valeurs sûres peu rentables et secteurs d’avenir pour une nouvelle génération de placements, le choix est simple et les pistes d’investissement ne manquent pas. Éclairage de Khalid Doumou, analyste économique et financier. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Dans un contexte économique délicat où l’argent est cher au Maroc, les ménages et les entreprises qui disposent d’une épargne se replient en général sur des valeurs refuges qui ne présentent pas de profits mirobolants, mais offrent des promesses de gains supérieures à celles des comptes d’épargne bancaire ou assurantielle. Mais est-ce le bon choix?«Les plus connues de ces valeurs refuges sont les métaux précieux, la pierre, les services publics de santé et d’éducation, qui ne sont pas cycliques (c’est-à-dire qui évoluent de la même manière quelle que soit la conjoncture économique que l’on traverse)», explique Khalid Doumou, chercheur pluridisciplinaire et analyste économique et financier, cité dans l’édition du vendredi 30 décembre du quotidien Les Inspirations Eco.Il y a également l’économie sociale et solidaire (associations, mutuelles, coopératives) moins lucrative mais plus sûre. «Les entreprises en dehors de ce cercle échapperont-elles à la colère des vagues géantes qui menacent l’existence des boîtes, qui jadis aspiraient à la moindre parcelle de placement?», s’interroge le quotidien. Rien n’est moins sûr.Mais les vraies pistes d’investissement sont ailleurs. «Une certitude: les avenues de l’investissement productif au Maroc semblent bien tracées. Elles sont à retrouver dans les secteurs vecteurs de croissance et créateurs d’emplois pérennes», précise Les Inspirations Eco. Ces secteurs vont des domaines de l’eau potable, de l’agronomie, de l’agro-industrie, des technologies de l’information et des (télé)communications en passant par le marché de la décarbonation de notre économie, à savoir l’hydrogène vert, le solaire, l’éolien et les batteries automobiles électriques.Le marché de l’aéronautique est en plein boom avec, notamment, trois grands compétiteurs mondiaux désormais, en plus de la Chine qui dispose aujourd’hui de ses propres avions. Les puces électroniques et microprocesseurs sont aussi des niches intéressantes.A cela s’ajoute le marché des prospections pétrolières et gazières ainsi que l’exportation d’électricité vers l’Europe sans oublier la pétrochimie (raffinage du pétrole et SAF-Sustainable Aviation Fuels), l’industrie pharmaceutique (production de vaccins et de médicaments génériques, réglementation du marché du cannabis) ainsi que la digitalisation de l’économie et l’export de prestations de services IT notamment (les informaticiens marocains étant très demandés), soutient Doumou.Les niches relatives au développement de fintechs pour l’inclusion financière des populations jusqu’ici non bancarisées (pour combattre le commerce informel de manière beaucoup plus efficace), l’éducation et la culture font également partie de la short-list du spécialiste qui est loin d’être exhaustive. Autant dire qu’il suffit de bien choisir, en évitant les solutions de facilité.Source: Le 360

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