Casablanca veut charter son éclairage public
Fixer les grandes orientations en matière d’éclairage urbain. C’est à la fois une belle ambition et une grande première nationale. On la doit à Casablanca, ses autorités et ses différentes parties prenantes.
Il s’agit en effet du SDAL : Schéma Directeur d’Aménagement Lumière. Un schéma dont la réalisation a été lancée le mardi 7 février « lors d’une réunion tenue au siège de la Wilaya de la Région Casablanca-Settat ».
Concrètement, à l’issue de ce schéma, l’on devra être en mesure de :
- Assurer une cohérence globale de l’éclairage public de la ville
- Définir une identité nocturne propre à la ville ;
- Mettre en valeur le patrimoine végétal, architectural et historique de la ville et animer les manifestations socioculturelles (jeux de lumière) ;
- Et éclairer juste : à travers la maîtrise énergétique des installations et la réduction des nuisances lumineuses ainsi que des coûts d’exploitation.
« C’est l’opérateur Lydec qui a été désigné maître d’ouvrage délégué du projet, par la Wilaya de la Région et l’Autorité délégante. Suite à un appel d’offres international, le délégataire a confié l’étude du Schéma Directeur d’Aménagement Lumière au bureau d’études «Ombrages Canada», assisté par ICP Maroc, Artelia France et un expert en urbanisme », affirme un communiqué de Lydec.
« L’étude de ce schéma directeur s’étalera sur 8 mois et couvrira le périmètre de la gestion déléguée de l’éclairage public, ainsi que toutes les voies pénétrantes de la ville de Casablanca. Elle se déroulera en trois phases : l’analyse du contexte actuel, l’identification des besoins et la collecte des données, le diagnostic de l’existant (sur les plans urbanistique et architectural, énergétique, environnemental…) et, en dernier lieu, l’élaboration du SDAL. La réalisation du Schéma Directeur d’Aménagement Lumière de Casablanca intégrera les aspects sécuritaire, énergétique et environnemental dans une vision synoptique de requalification urbaine et de cohérence spatiale », poursuit le même communiqué.