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Oops ! Google diffuse des publicités de grandes marques sur des sites pour adultes, parfois enfreignant la loi.

Certaines grandes marques et associations se sont retrouvées associées, par le biais de leurs publicités Google, à des sites web interdits, pornographiques et/ou proposant du contenu illicite.

De nombreuses entreprises investissent massivement pour tirer pleinement parti du programme Google Ads. Bien que le géant américain utilise des algorithmes pour placer automatiquement les publicités au meilleur endroit, avec parfois un ciblage impressionnant, voire inquiétant, le système n’est pas exempt d’erreurs.

Des publicités inappropriées sur Google ?
C’est ce que révèle Adalytics, affirmant que le programme Google Search Partner Network (SPN) aurait effectué des placements publicitaires non désirés, sans que les annonceurs ne réalisent pleinement les risques encourus. Ainsi, certaines grandes marques et même des agences gouvernementales ont vu leurs annonces Google apparaître sur des centaines de sites web pornographiques et/ou proposant du contenu illégal.

De nombreuses marques, associations et organisations sont concernées, parmi lesquelles Amazon, Apple, BMW, Home Depot, Lego, Meta, Microsoft, Paramount+, Samsung, et le groupe Uber. Des entités telles que le Département du Trésor des États-Unis, la Commission européenne, ainsi que des associations et des médias réputés tels que le New York Times et le Wall Street Journal ont également été touchées. Adalytics rapporte également que des publicités pour des boissons gazeuses et des alcools ont été diffusées sur des sites web destinés aux jeunes. Certains annonceurs estiment qu’il est impossible de garantir le respect des normes de sécurité de leur marque par Google et réclament davantage de transparence de la part de la société. Dan Taylor, responsable des publicités chez Google, affirme que « Google n’a pas identifié de revenus publicitaires partagés avec une seule entité sanctionnée », bien que le géant américain ait exprimé des doutes quant à la fiabilité des rapports d’Adalytics en raison de publications antérieures jugées inexactes.

Adalytics confirme toutefois que des publicités de l’armée américaine, du gouvernement américain et de grandes marques du classement Fortune 500 ont récemment été diffusées sur « des sites web pornographiques et des sites web iraniens ». Paul Tang, membre du parlement européen, suggère que cela pourrait faire l’objet d’enquêtes de la part de l’Union européenne et des États-Unis. L’affaire est donc à suivre.

Source : Clubic.com

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