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Tissus, mobilier, supermarchés… ces marques emblématiques qui ont connu des secousses en 2023.

Dans le secteur des entreprises, Habitat, l’enseigne renommée de meubles et de décoration, a été contrainte de se placer en liquidation judiciaire. Elle rejoint ainsi une liste croissante d’entreprises bien établies qui ont traversé des difficultés au cours de cette année tumultueuse pour l’économie française, incluant Camaïeu, Kookaï, Gap, Pimkie, Jennyfer, entre autres.

Le 28 décembre dernier, le verdict est tombé pour Habitat, seulement quelques jours après avoir été soumise à une procédure de redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Bobigny a statué en faveur de la liquidation judiciaire, mettant fin à toute activité de l’entreprise. Cette décision a été un coup dur pour l’enseigne, fondée en 1964 par le regretté designer britannique Terence Conran et employant près de 400 salariés en France. En 2022, son chiffre d’affaires s’élevait à environ 65 millions d’euros. Cependant, cette conclusion n’a pas surpris, car l’entreprise faisait face à des difficultés financières persistantes depuis plusieurs années. En 2018, les magasins norvégiens ont fait faillite, suivis quelques mois plus tard par les boutiques allemandes.

En 2019, lors de sa mise en vente par le distributeur Cafom, Habitat France affichait déjà des pertes nettes. Malgré cela, l’entrepreneur-investisseur Thierry Le Guénic a pris le relais en tant que repreneur. La même année, il a également acquis Burton of London, qui, cet été, a également été placé en redressement judiciaire par le tribunal de Paris. L’année 2023 s’est avérée particulièrement difficile pour les enseignes de prêt-à-porter. Suite à une procédure de sauvegarde judiciaire en octobre 2022, Burton of London a dû fermer 26 points de vente en février dernier, dont ceux d’Aix-en-Provence, de Clermont-Ferrand, de La Roche-sur-Yon, de Montauban, et de Paris Montparnasse. À ce jour, aucune offre globale de reprise n’a été présentée aux juges en charge du dossier, conduisant la direction à travailler sur un plan alternatif de continuation, avec la possibilité d’abandonner une partie de la dette, selon une source proche du dossier.

Source : Lexpress.fr

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