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Le marché immobilier marocain attire plus de 130 000 demandeurs grâce à une relance prometteuse

Après plusieurs années d’incertitude, le secteur immobilier marocain amorce une dynamique de reprise, portée par des initiatives stratégiques comme le programme Daam Sakane , lancé en janvier 2024. Ce projet ambitieux, qui s’étend jusqu’en 2028, a déjà enregistré près de 130 000 demandes , avec environ 35 000 bénéficiaires dès sa première année, selon Amine Mernissi, expert en immobilier.

L’aide directe de 100 000 DH ou 70 000 DH , destinée aux logements vendus à moins de 300 000 DH ou entre 300 000 et 700 000 DH , arrive à un moment crucial pour les ménages, frappés par les effets post-Covid et l ‘inflation. Ce soutien financier permet de redonner de l’espoir à une population dont le pouvoir d’achat a été fragilisé.

Cette relance est également renforcée par de grands projets d’infrastructure liés à des événements internationaux comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030 , qui devraient continuer à alimenter les investissements dans l’immobilier. Selon Mernissi, le Maroc traverse actuellement un « Big Bang » en matière de travaux, une dynamique appelée à se poursuivre sur au moins cinq ans.

En parallèle, l’amnistie fiscale de décembre 2024, ayant généré 127 milliards de dirhams , ouvre de nouvelles opportunités pour le marché. Une partie de ces capitaux pourrait être orientée vers l’immobilier, répondant aux besoins croissants en logements et en infrastructures.

Pour autant, des disparités régionales subsistent. Dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat, la demande reste concentrée sur des biens avoisinant 1 million de dirhams , notamment des studios et locaux commerciaux. En revanche, les zones périurbaines connaissent un engouement pour des logements plus spacieux avec des espaces verts, une tendance renforcée depuis la pandémie.

Malgré ces progrès, certains indicateurs, comme l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), montrent une baisse de 0,4 % au troisième trimestre 2024, mais ces chiffres ne réduisent qu’une partie de la réalité, étant davantage axés sur le marché de l’ancien. Le neuf, difficile à évaluer faute de données fiables, continue de progresser à son propre rythme.

Porté par des réformes structurelles et un intérêt croissant des investisseurs, le secteur immobilier marocain montre des signaux clairs de redressement, promettant de belles opportunités dans les années à venir.

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