Bus, 7 000 véhicules supplémentaires pour la Coupe du Monde dont une large part électrique
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Dans le cadre des préparatifs pour la Coupe du monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal, le pays lance un vaste programme de renouvellement de son parc de bus.
Lors du sommet Green Impact sur la mobilité durable, tenu le 11 février à Rabat, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a annoncé le lancement d’un premier appel d’offres par le ministère de l’Intérieur pour l’acquisition de 1 317 bus. À terme, le projet prévoit l’introduction de 7 000 nouveaux véhicules pour moderniser le réseau de transport.
Un tournant électrique pour réduire l’empreinte carbone
Dans cette première commande, 30 bus seront électriques, marquant le début d’un virage vers une mobilité plus propre. Selon le ministre, 50 % du futur parc pourrait être composé de véhicules zéro émission, réduisant ainsi la dépendance du Maroc aux énergies fossiles.
Grâce à la baisse des coûts des bus électriques, désormais comparables à ceux des modèles thermiques, leur intégration au réseau de transport public se fera progressivement. Le pays mise également sur le développement local de cette filière en produisant sur place les batteries, en s’appuyant sur ses ressources en cobalt et en phosphate.
Un levier pour l’économie et l’industrie automobile
Le secteur des transports représente 36 % de la consommation énergétique nationale et 23 % des émissions de CO₂. Pour Ryad Mezzour, cette transition vers l’électrique contribuera à réduire l’empreinte carbone du Maroc, tout en renforçant l’industrie automobile nationale.
L’ambition est d’aller plus loin que le simple cadre du Mondial 2030. En développant localement l’assemblage des structures, moteurs et batteries, le Maroc vise à tripler ses exportations automobiles d’ici 2032, avec à la clé une montée en valeur ajoutée et la création d’emplois. Ce programme s’inscrit donc dans une stratégie plus large visant une économie verte et compétitive.