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Carburant/Samir: la ministre Benali fait marche arrière sur sa première position

Un hypothétique froid avec le chef du gouvernement en serait la cause

« Si on a besoin aujourd’hui de la Samir? Je sais que ça déplairait à plusieurs, mais ma réponse courte est non »! Ce fut là la position qui ne souffre aucune ambiguïté de Leila Benali, ministre l’Energie, par rapport au besoin de réactiver la raffinerie la Samir au vu de la tension actuelle sur les prix du pétrole. Une déclaration faite le 29 juin dernier, lors de son passage sur 2M, invitée de l’émission Confidences de presse préparée par Abdallah Tourabi.

Moins d’un mois après, la jeune ministre fait le grand saut en arrière et renie complètement ses premiers propos. Ainsi, lundi dernier, lors d’une session questions/réponses à la Chambre des Représentants, Benali martèle qu’elle n’a jamais dit que le Maroc n’avait pas besoin de la Samir, voir vidéo :

Non seulement ça, elle parle désormais de processus de recherche de solution pour la raffinerie historique et que son département examine les scénarios techniques et économiques pour aboutir aux solutions appropriées au dossier. Aussi, la ministre a précisé qu’il s’agit d’un dossier d’investissement qui doit être traité de manière raisonnable, avec la nécessité de développer une vison claire en matière de gestion et de prise en compte des intérêts de l’Etat marocain comme investisseur potentiel, de la main d’œuvre de la société et des habitants de la ville de Mohammedia. Et d’ajouter que le dossier de la “Samir” se caractérise par “une complexité sans précédent”, eu égard à l’accumulation de problèmes durant plus de 20 ans, ce qui a engendré un arrêt de la raffinerie la “Samir”, la transmission du dossier à la justice et la mise en liquidation judiciaire, avec la poursuite de son activité sous la supervision du syndic et un juge-commissaire.

D’après le site le1.ma, ce revirement spectaculaire serait une réaction de la jeune ministre au fait d’avoir été « poignardée dans le dos par des membres de son parti ». En conséquence, elle « a décidé de prendre ses distances avec son Chef de Gouvernement, qui lui imposait de dire que le Royaume n’avait pas besoin de La Samir ».

 

 

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