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Les revenus des influenceurs sont traqués par le Fisc

L’évasion fiscale des influenceurs, des créateurs de contenus et d’autres personnes qui gagnent de l’argent en ligne est rapidement mise en échec. Certains ont reçu un avis de la Direction générale des impôts (DGI) les invitant à régulariser leur situation fiscale. Selon le quotidien Assabah du 23 mai, les services fiscaux marocains ont récemment contacté des influenceurs, des youtubeurs, des créateurs de contenus et d’autres personnes générant des revenus en ligne, les enjoignant à déclarer leurs revenus et à payer leurs impôts. Cet avis concerne principalement la non-déclaration des impôts sur le revenu provenant de leurs activités en ligne.

Ces activités en ligne, qui peuvent générer d’importants revenus dans certains cas, ne nécessitent pas de gros investissements. Selon Assabah, il suffit de créer une chaîne en ligne, de la nourrir en contenu audio et vidéo, en la promouvant initialement pour obtenir un certain nombre de vues et de likes, afin de gagner un revenu.

À l’exception de quelques-uns, de nombreux influenceurs, youtubeurs et créateurs de contenus ne respectent pas les lois régissant ces activités en ligne, soulignent les sources d’Assabah. Aujourd’hui, les services fiscaux marocains disposent des moyens nécessaires pour déterminer les revenus perçus par ces individus, dont le nombre ne cesse d’augmenter ces derniers temps.

Selon ces sources, il suffit de connaître le nombre d’abonnés d’une chaîne et le nombre de personnes qui la suivent pour déterminer les revenus générés en ligne. Certains créateurs de contenus gagnent plus de 100 000 dirhams par mois, ce qui les place dans la tranche des revenus dépassant 1 200 000 dirhams par an. Ces revenus sont soumis à une retenue à hauteur de 38 %, précisent les mêmes sources.

On apprend également que pas moins de 120 créateurs de contenus en ligne ont reçu des avis afin de régulariser leur situation fiscale pour les trois dernières années d’activité. Les estimations préliminaires pour ces trois années s’élèvent à 45 millions de dirhams, mais ce montant pourrait être revu à la hausse en fonction du nombre de vues et d’abonnés des chaînes.

L’approche de la DGI vise à sensibiliser les contrevenants et à les amener à régler leurs impôts à l’amiable, afin d’éviter d’autres mesures, telles que les saisies, pour régulariser les impayés fiscaux.

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